Yémen: Cinq iraniens sanctionnés par les États-Unis pour appui balistiques aux rebelles Houthis

Le Bureau de contrôle des actifs étrangers du département du Trésor américain a sanctionné cinq Iraniens sur la base d’accusations selon lesquelles ils auraient fourni leur expertise technique en matière de missile balistiques aux Houthis du Yémen, a rapporté Xinhua.

Selon les informations rapportées, Il est également reproché à ces personnes d’avoir transféré des armes absentes du Yémen avant le conflit en cours au nom de la force Al-Qods des Gardiens de la révolution islamique, selon un communiqué du département du Trésor. « Les Etats-Unis ne toléreront pas le soutien iranien aux rebelles Houthis qui attaquent notre proche partenaire, l’Arabie saoudite. Tous les pays de la région devraient être sur leurs gardes pour empêcher l’Iran d’envoyer du personnel, des armes et des fonds en soutien à ses mandataires au Yémen, » a déclaré le secrétaire d’Etat au Trésor Steven Mnuchin dans un communiqué.

Notons que ces sanctions suivent celles imposées par les Etats-Unis sur l’Iran, qui aurait « abusé » des systèmes financiers internationaux. Les Houthis ont lancé des missiles sur Riyad, capitale de l’Arabie saoudite, le 9 mai, après avoir visé l’aéroport international du roi Khaled et un navire de la marine américaine. En conséquence de ces actions, toutes les propriétés et intérêts des sujets désignés sous juridiction américaine seront bloqués, et les citoyens américains généralement empêchés d’entreprendre des transactions avec eux.

[su_heading size= »17″]A lire aussi: Paradis fiscaux et évasion fiscale : comprendre le projet « West Africa Leaks » [/su_heading]

Par ailleurs, les institutions financières étrangères qui facilitent « consciemment » des transactions significatives ou les personnes qui fournissent un soutien matériel ou d’une autre nature aux individus et entités désignés s’exposent à des sanctions qui pourraient restreindre leur accès au système financier américain ou bloquer leurs propriétés et intérêts sous juridiction américaine.

Depuis que le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de quitter l’accord nucléaire historique avec l’Iran, le secrétariat au Trésor a lancé plusieurs sanctions contre la République islamique. On compte parmi les cibles Valiollah Seif, gouverneur de la banque centrale d’Iran. Dans un discours dévoilant la nouvelle stratégie iranienne de l’administration Trump, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a prévenu que Washington imposerait des sanctions les plus lourdes à la République islamique change d’orientation.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus