Bénin – Affaire Atao : le ministre Djogbenou met en cause la compétence des juges en charge du dossier

Le ministre de la justice et de la législation s’est prononcé ce mercredi 02 mai 2018 sur l’affaire dite de « faux médicaments » dans laquelle est impliqué le député Atao Hinnouho.

Selon l’argumentaire juridique développé par le ministre Joseph Djogbenou sur Frissons Radio, le juge d’instruction et celui des libertés auraient failli dans la gestion du dossier. En effet, le député Atao Hinnouho est porté disparu alors que des cartons de « faux médicaments » ont été découverts à son domicile. Le Procureur de la République avait donc requis un mandat d’arrêt contre le mis en cause pour le contraindre à soumettre aux interrogations de la justice.

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Pour Joseph Djogbenou, un mandat d’arrêt est une contrainte que le Procureur de la République exécute avec les forces de sécurité publique. « Une contrainte que doit respecter toute personne, y compris les juges eux-mêmes », a-t-il signifié. Il continue en affirmant que, lorsque celui qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt se présente devant un juge, le comportement normal de ce dernier devrait être de faire exécuter le mandat d’arrêt, même si après, il lui est loisible de lever le mandat. Mais dans le cas du député Atao Hinnouho, le ministre constate que le mis en cause s’est retrouvé devant le juge d’instruction et devant le juge des libertés sans que le mandat d’arrêt ne soit exécuté.

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Les dernières nouvelles concernant le dossier montrent que le Procureur de la République semble vouloir se rattraper sur le coup. Il s’est rendu à la salle d’hospitalisation du député dans l’après midi du mercredi 02 avril 2018 pour notifier qu’il est désormais en garde à vue. Cette décision va directement à l’encontre de celle du juge des libertés qui se basant sur l’article 90 de la constitution à laisser l’honorable Atao Hinnouho libre de ses mouvement.

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