Bénin : la cour se déclare incompétente sur une supposée mauvaise moralité de Candide Azannaï

Dans une requête déposée au secrétariat de la cour constitutionnelle, Wallis Boukary, le requérant, demande aux sages de la cour constitutionnelle de juger d’une part que l’ancien ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense, Candide Azannaï a violé la constitution de 1990 en son article 35 en procédant au recrutement de sa propre fille dans son cabinet sans lui faire passer des tests. En posant cet acte, il est coupable de népotisme, ce qui est contraire à la constitution en son article 35.

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Le requérant accuse par ailleurs le ministre candide Azannaï de « proxénète et de gangster ». En effet, dans sa requête, Monsieur wallis Boukary affirme qu’il a attendu au cours d’une conversation avec un militaire de la garde du président Thomas Boni Yayi que le ministre Candie Azannaî serait un « proxénète » et un « gangster » au cours de sa jeunesse et demande aux sages de la cour constitutionnelle de se prononcer sur la moralité du ministre.

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La cour constitutionnelle après examen de la requête a déclaré par rapport au premier point (le recrutement de la fille du  ministre dans son cabinet) que le ministre n’a pas violé la constitution et sur sa supposée mauvaise moralité, la haute juridiction s’est déclarée incompétente. Lire ci dessous l’intégralité de la décision DCCv18-077
du 20 MARS 2018.

Décision DCC18-077 du 20 MARS 2018:

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