Cameroun : la célébration de la fête nationale tourne au cauchemar

Au moins une dizaine de personnes ont trouvé la mort dans les régions anglophones du Cameroun dimanche 20 mai 2018 en pleine célébration de la fête nationale du pays. Ces morts ont été causés par des attaques d’insurgés dans ces régions, a rapporté BBC.

D’abord un poste de contrôle de l’armée à Belo, dans la région du Nord-ouest, à Batibo a été attaqué par des hommes armés qui ont tenté d’empêcher la célébration de la fête. Dans le Sud-ouest du pays, un policier a été tué à Ekona et le maire de la localité de Banguem et son adjoint ont été enlevés par des hommes armés.

Le bilan de ces différentes attaques est d’environ 10 présumés séparatistes tués et deux morts dans les rangs des militaires. BBC rapporte aussi qu’un important stock de matériel de guerre a été saisi selon l’armée et des sources médicales. Le même média indique que les deux villes de la région anglophone sont restées fortement militarisées et que ces incidents n’ont pas perturbé le bon déroulement de la fête.

Des civils qui ont participé à la commémoration ont été escortés à la Place des fêtes par l’armée. De présumés séparatistes menaçaient depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux de troubler les célébrations de la fête nationale. Le 20 mai 1972, la République Fédérale du Cameroun est devenue République Unie du Cameroun.

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