Congo-Brazzaville – Procès Mokoko : la presse interdite d’accès

La radio et la télévision d’Etat sont presque les seuls organes de presse autorisés à couvrir, ce lundi 07 mai, l’ouverture du procès de l’ex candidat à la présidentielle, Jean Marie Michel Mokoko, après que les forces de l’ordre ont interdit d’accès au tribunal de grande instance de Brazzaville la presse écrite locale et les confrères de la presse internationale, a rapporté l’Agence de Presse Africaine (APA).

« Je vous donne deux minutes pour quitter les lieux », a lancé un sergent-chef de la police à la vingtaine de journalistes qui attendaient, depuis plus d’une heure devant le tribunal, une autorisation du procureur général pour pouvoir assister au procès.

En effet, un déploiement impressionnant de policiers et de gendarmes aux alentours du tribunal, les confrères ont ainsi été obligés de vider les quitté les lieux. En attendant l’ouverture  de ce procès à 11h locales (12h GMT), les rues de Brazzaville, la capitale, baignent dans un calme inhabituel.

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Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko, surnommé J3M, ex-chef d’état-major de l’armée congolaise (1987-1993), a perdu la présidentielle de 2016 remportée par le président Denis Sassou Nguesso qui cumule plus de 32 ans à la tête du Congo. Au lendemain du scrutin, M. Mokoko a été incarcéré « pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et détention illégale d’armes et de munitions de guerre.

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