Le Zimbabwe a demandé à rejoindre le Commonwealth et a invité le bloc des anciennes colonies britanniques à envoyer des observateurs à ses élections générales prévues pour cette année.
Robert Mugabe, qui a été démis de ses fonctions l’année dernière, a retiré le Zimbabwe de l’organisation en 2003 après que l’adhésion de Harare ait été suspendue à la suite des élections contestées tenues l’année précédente.
Le secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland, a déclaré lundi dans un communiqué, que le président Emmerson Mnangagwa, qui a remplacé Mugabe après un coup d’état de facto en novembre, a présenté sa candidature le 15 mai.
« Le retour éventuel du Zimbabwe dans le Commonwealth, suite à une demande d’adhésion réussie, serait une occasion importante, étant donné notre riche histoire partagée », a déclaré l’Ecosse.
Mnangagwa a promis de tenir des élections justes et libres, et a promis de relancer l’économie moribonde en réparant les liens internationaux et en attirant l’investissement étranger. La Grande-Bretagne a déclaré le mois dernier qu’elle soutiendrait fortement le retour du Zimbabwe dans le Commonwealth.
Le secrétaire d’État des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, Boris Johnson, a tweeté lundi: » Des nouvelles fantastiques que le Zimbabwe … souhaite rejoindre le Commonwealth ». « Le Zimbabwe doit maintenant montrer son attachement aux valeurs du Commonwealth en matière de démocratie et de droits de l’homme », a ajouté M. Johnson.
S’il est réadmis, le Zimbabwe deviendra le cinquième pays à rejoindre l’association – qui compte 53 pays membres – après la Gambie, l’Afrique du Sud, le Pakistan et les Fidji.
Les autres pays qui ont démissionné de l’organisation sont l’Irlande, qui est partie en 1949, et les Maldives, qui ont quitté le pays en 2016. Le dernier pays à avoir rejoint le pays était le Rwanda, en 2009.
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