À Boulikessi située à la frontière du Mali avec le Burkina Faso, au moins 12 personnes ont trouvé la mort dans des conditions plutôt floues, même si des thèses de bavure circulent.
« A ce stade, je ne confirme pas la bavure, j’attends la fin de l’enquête ». L’homme qui parle est au cœur du dispositif du G5 Sahel, selon Rfi. « Les troupes maliennes, mais sous commandement G5, sont actuellement dans la localité » de Boulikessi, située non loin de la frontière avec le Burkina Faso.
C’est dans cette localité qu’un soldat malien est attaqué par un homme armé, un jihadiste pour certains. Le coup de feu part. Le soldat malien tombe. Mort pour certains, entre la vie et la mort pour d’autres.
Des coups de feu ont ensuite été entendus et dans cette fusillade, entre douze et 15 personnes ont été tuées. Les riverains évoquent la thèse de la vengeance pour le militaire envoyé à l’hôpital. De son côté, le ministre malien de la Défense est pour le moment injoignable. Notre source au G5 Sahel refuse les termes de « bavures de l’armée ».
Peu de temps après, des coups de feu sont entendus. L’état-major des Forces du G5 affirme qu’un communiqué officiel devrait très rapidement fournir de plus amples informations.
Quant aux parents de certaines victimes, ils entendent former rapidement une association pour que lumière soit d’emblée faite sur les événements. Ils ont dépêché une délégation dans la localité voisine de Gossi.
Les commentaires sont fermés.