Orden Alladatin: »…Nous ne sommes plus en liberté, nous sommes en libertinage »

La décision de la haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (haac) portant mesure conservatoire contre le quotidien « Nouvelle Tribune » continue de susciter commentaires, indignations et analyse de toute sorte.

Inviter ce dimanche 27 Mai 2018 sur l’émission « Zone Franche » de Canal 3-Bénin, l’élu de l’alliance « Union fait la nation », l’honorable Orden Alladatin estime que les publications de l’organe objet de mesure conservatoire ne sont pas acceptables. Il se désole que les gens opinent sur la décision de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication sans lire les propos tenus dans ce journal.

[su_heading size= »17″]A Lire aussi : Bénin: suspendu par la Haac, voici ce qui est reproché au quotidien « La Nouvelle Tribune »[/su_heading]

Pour l’honorable Orden Alladatin, avec de pareils écrits, nous ne sommes plus en liberté et il est du devoir de l’organe de régulation de jouer son rôle. « Nous n’avons pas tenu 30 années de combats dans la société civile pour voir nos efforts de lutte sacrifiés. Nous ne sommes plus en liberté avec de pareils écrits, nous sommes en libertinage et il faut combattre le libertinage » martèle t-il. A en croire le secrétaire général du parti « Alternative Citoyenne » et membre de la commission des lois de l’Assemblée nationale, il faut tout faire pour que les choses du genre ne puissent continuer dans le pays.

« C’est notre combat (le combat qu’il a commencé depuis l’université) qui est entrain d’être trahi si des organes de presse sont entrain de faire des choses comme ça » s’insurge t-il.

Pour rappel, par décision 18-024/HAAC du 23 mai 2018, la Haute autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) du Bénin a pris une mesure conservatoire contre le quotidien béninois d’information, d’analyse et de publicité « La nouvelle tribune » le contraignant à une suspension de ses publications jusqu’à nouvel ordre.

Selon cette décision signée par le président de l’institution Adam Boni Tessi, le journal « s’est engagé depuis quelques mois » notamment depuis le mois de Janvier 2018 « dans un régime injurieux, outrageant et attentatoire à la vie privée du Chef de l’Etat sur la base d’un champ lexical dévalorisant. C’est pourquoi l’institution  juge que l’organe « a violé le code de l’information et de la communication en République du Bénin et le code de déontologie béninoise ». 

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