Retour sur l’actualité de la semaine du 14 au 19 mai 2018

Bénin Web Tv vous propose désormais un retour sur l’actualité africaine et internationale chaque semaine.

 

 

• A la Une de l’actualité béninoise cette semaine, la visite du président Patrice Talon au Vatican. Le Chef de l’Etat béninois a été reçu ce vendredi 18 mai par  le Souverain pontife. Les deux personnalités d’Etat ont eu un tête sur des questions géopolitiques internationales et celles relatives à la foi catholique et à la promotion de la personne humaine, une question assez chère pour l’Eglise catholique. Au cours de cet entretien d’une demi-heure d’horloge entre le souverain Pontife et le chef de l’Etat béninois dans le bureau privé du 265^ème successeur de l’apôtre Saint Pierre, le président Patrice Talon a partagé avec l’autorité ecclésiale, sa vision du Bénin où il fera bon vivre pour chaque béninoise et  béninois. La question du renforcement de la coopération entre le Saint Siège et le Bénin a été également abordée par les deux personnalités.

 

• Au Sénégal, le ministère public a requis ce lundi 14 mai à Dakar des peines allant de cinq ans de prison à la réclusion à perpétuité contre de présumés jihadistes poursuivis pour ‘’actes de terrorisme’’. Ils sont accusés de vouloir installer des bases arrière dans le sud du pays. Le représentant du ministère public a demandé l’acquittement de huit prévenus et réclamé des peines de « cinq à dix ans » de prison et de 15 et 20 ans de travaux forcés contre les autres accusés dans ce qui constitue le plus important procès pour terrorisme au Sénégal par le nombre de prévenus.

 

• Au Burundi, on s’achemine vers une large victoire du ‘’Oui’’ au référendum constitutionnel du 17 mai, qui pourrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester en poste jusqu’en 2034, selon les premiers résultats partiels. Selon les informations rapportées par l’AFP, ces résultats sont ceux qui ont été envoyés à la Commission électorale (Ceni) pour 14 des 18 provinces du pays, soit environ 70% des quelques 4,8 millions d’électeurs inscrits. Le ‘’oui’’ obtient des scores oscillant entre 50 et 85% dans ces 14 provinces, pour certaines des bastions de l’opposition. Ces résultats ont été publiés par un collectif de 15 radios publiques et privées œuvrant sous l’égide du ministère en charge des médias.

• Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis ce jeudi 16 mai de nouvelles « dispositions sécuritaires » dans le pays, après l’assassinat de représentants de l’Etat dans la région du nord, frontalière du Mali, en proie à des attaques répétées de djihadistes. « Des orientations ont été données aux différentes équipes et (…) des dispositions seront prises dès les semaines à venir pour assurer la sécurité des représentants de l’Etat parce que c’est impératif », a assuré M. Kaboré, après une rencontre du Conseil supérieur de la défense et de la sécurité nationale. La réunion a porté notamment sur la situation sécuritaire du pays, particulièrement dans sa région du nord, frontalière du Mali.

 

 

• Plus de 200 arrestations dans une opération conjointe Bénin-Burkina-Ghana-Togo dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest. Une opération conjointe des forces armées du Burkina Faso, du Bénin, du Ghana et du Togo a permis de mettre la main sur 202 personnes dont deux terroristes présumés, a indiqué l’armée burkinabè. Elle a mobilisé environ 3.000 militaires, gendarmes et policiers entre mardi et ce vendredi, le long des frontières, a aussi permis de saisir des explosifs et des munitions, a expliqué la même source. La situation sécuritaire s’est dégradée, ces dernières années, dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, obligeant les Etats à multiplier les opérations conjointes pour affronter le phénomène.

 

• Au pays de Paul Biya, les Etats-Unis ont accusé, d’une part le gouvernement « d’assassinats ciblés » dans les régions du pays en proie à une profonde crise sociopolitique,  et  d’autre part les séparatistes armés de la minorité anglophone de « meurtres de gendarmes » et « enlèvements de fonctionnaires », dans une déclaration officielle. « Du côté du gouvernement, il y a eu des assassinats ciblés, des détentions sans accès à un soutien juridique, à la famille ou à la Croix-Rouge, et des incendies (ainsi que) des pillages de villages » dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a indiqué dans un communiqué Peter Henry Barlerin l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun dont le texte a été publié à la suite d’une rencontre, jeudi à Yaoundé, avec le chef de l’Etat camerounais, le président Paul Biya.

 

• Au Kenya, le président kényan Uhuru Kenyatta a promulgué une loi trop controversée sur la cybercriminalité. Elle est destinée à prévenir la propagation des « fake news » (fausses nouvelles), et le harcèlement en ligne, mais dont certaines dispositions remettent en cause la liberté de la presse. La nouvelle loi promulguée impose de strictes amendes et des peines de prison pour piratage informatique, fraudes sur ordinateur, falsification de données, cyber-espionnage, pédopornographie ou tout envoi en ligne de contenu pornographique. Mais des blogueurs et défenseurs de la liberté de la presse ont exprimé leur inquiétude au sujet d’un article de la loi, qui prévoit une amende de 50.000 dollars (42.000 euros) et/ou deux ans de prison pour la publication de « données fausses, trompeuses ou fictives ».

 

• Dix-sept policiers tunisiens ont été mis en examen pour homicide involontaire après le décès d’un supporter de foot, mort noyé en marge d’un match fin mars, a indiqué ce mardi 15 mars l’avocat des parties civiles, Me Ghazi Mrabet. Les policiers sont accusés d’avoir poursuivi jusqu’à un petit cours d’eau proche du stade de Radès, en périphérie de Tunis, un groupe de jeunes impliqués dans des échauffourées entre supporteurs du Club africain, l’une des principales équipes de football

 

• Le Premier ministre guinéen Mamady Youla a présenté au président Alpha Condé sa démission ainsi que celle de son gouvernement. La lettre a été présentée ce jeudi 17 mai au chef de l’Etat lors du conseil des ministres. Sa démission intervient plus de deux mois après l’annonce d’Alpha Condé de procéder à une retouche de l’équipe gouvernementale, ceci après une série de grèves et de manifestations, dont certaines meurtrières. Le chef de l’Etat guinéen s’était engagé le 8 mai à mettre en place un gouvernement à l’écoute du peuple.

 

• A Cuba, Un Boeing 737 s’est écrasé ce vendredi 18 mai peu après son décollage de l’aéroport international de La Capitale Havane. A bord de l’avion se trouvaient 114 personnes. Le 18 mai, un avion de ligne Boeing 737 s’est écrasé peu après son décollage de l’aéroport international Jose Marti de La Havane, avec 114 personnes à bord. Trois survivants seraient hospitalisés «dans un état critique», d’après le journal officiel du Parti communiste cubain Granma.

 

• Au Moyen-Orient, la tension est montée d’un cran cette semaine après l’ouverture de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. Plus de cinquante palestiniens ont été tués et plus de deux mille blessés dans des manifestations contre l’Etat Hébreu après l’ouverture de l’ambassade américaine. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a condamné et décrit les événements de Gaza comme « l’un des jours les plus féroces » lors d’une conférence de presse. L’Afrique du Sud et la Turquie ont rappelé leur ambassadeur en Israël. La Communauté Internationale a également condamné ces violences.

 

• Aux Etats-Unis, une nouvelle fusillade est survenue ce vendredi 18 mai dans un lycée de Santa Fe, dans la banlieue de Houston, au Texas, et a fait au moins 8 morts, selon les forces de l’ordre. Un suspect a été interpellé, a indiqué le bureau du shérif du comté de Harris.

 

• Au Chili, la conférence a annoncé vendredi que les 34 évêques venus à Rome rencontrer le pape avaient remis leur démission, dans le contexte d’un rapport concernant un scandale de pédophilie au Chili. « Nous, tous les évêques présents à Rome, avons remis nos postes entre les mains du Saint-Père afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », indique une déclaration lue devant la presse.

 

• La Corée du Nord a menacé mercredi d’annuler le sommet prévu en juin entre son leader Kim Jong-un et le président américain Donald Trump si Washington continuait d’exiger qu’elle renonce unilatéralement à son arsenal nucléaire. Elle refuse d’être mise au pied du mur. Si le gouvernement américain « nous met au pied du mur et exige unilatéralement que nous renoncions à l’arme nucléaire, nous n’aurions plus d’intérêt pour des discussions », a déclaré le ministre adjoint des affaires étrangères Kim Kye-gwan cité par l’agence de presse officielle KCNA.