Scandale du siège du Parlement : David Gbahoungba réussira-t-il à se tirer d’affaire ?

Le gouvernement a décidé de creuser l’abcès et situé les responsabilités dans l’échec qu’a connu la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Au banc des accusés, plusieurs entrepreneurs dont le député David Gbahoungba, membre du bloc de la majorité présidentielle.

Parmi les entreprises impliquées dans la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale figure celle de l’honorable David Gbahoungba. COMOVEP sarl, appartenant à l’élu de la 12ème circonscription électorale avait en charge le lot 2, Menuiserie-bois. Conformément aux clauses du marché, l’entreprise a déposé par l’intermédiaire de sa banque une garantie de onze millions six cent quatre-vingt-trois mille trois cent quarante-deux francs (11 683 342) en vue de garantir une bonne exécution des travaux.  Après avoir perçu une avance de soixante-dix millions cent mille cinquante-trois francs (70 100 053) sur un montant TTC de deux cent trente-trois millions six cent soixante-six mille huit cent quarante-cinq francs (233 666 845), le taux d’exécution physique est de 1,50% pendant que le lot 1, gros œuvre soit à 89,99%. C’est vrai que le lot 2 a évolué au rythme du lot 1 mais l’écart est considérable et crève l’œil.

On se souvient encore comme si c’était hier la communication du ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme d’alors, Blaise Ahanhanzo-Glèlè où il était reproché à l’adjudicataire du lot 2 la non-tenue de ses engagements. Des années plus tard, les travaux n’ont pas bougé d’un pouce. Bien au contraire, le chantier est abandonné et livré aux intempéries.

Le gouvernement a donc décidé d’exercer des recours en garantie contre les entreprises exécutantes. Pourrait-il avoir les coudées franches pour sévir ? La question reste suspendue.

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