Le député Atchadé Nourénou encourage le Chef de l’Etat, Patrice Talon dans le dossier relatif à la construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale. Mais il souhaite que tout se passe dans les règles de l’art conformément aux textes de la République.
Invité sur l’émission « Forum Politique » de la radio Capp Fm, ce mercredi 16 mai 2018, le député Atchadé Nourénou pense que les vrais auteurs du scandale du siège de l’Assemblée nationale sont tapis dans le rang du régime de la rupture. Pour lui, tout se passe aujourd’hui comme si c’est seulement au sein de la minorité que les gens ont dirigé ce pays. <<Pourquoi on ne cite pas en conseil des ministres, les gens qui ont fauté au ministère du cadre de vie? Pourquoi, ils n’ont pas été confiés à la justice jusque là>>, s’est-il interrogé fustigeant ainsi la lutte orientée contre un camp, celui ne partageant pas la vision du pouvoir.
Selon le Porte-parole des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), l’ancien Chef de l’Etat, Boni Yayi, avait joué sa partition pour l’aboutissement heureux de ce dossier qui a coûté plus de 22 milliards à l’Etat. Mieux, des anciens Ministres en charge du dossier ont été envoyés devant la Haute Cour de Justice pour se justifier. Si la justice interpelle l’ancien Président, il va se défendre, a-t-il laissé entendre tout en soulignant que l’essentiel est que tout se passe dans les règles de l’art et suivant les textes de la République. Il a aussi martelé que selon certains audits dont celui effectué par le cabinet international Veritas, le batiment n’est pas foutu.
Revenant sur l’arsenal médiatique déployé par le gouvernement lors de la présentation aux députés des résulats des audits réalisés sur ce dossier, Nourénou Atchadé dénonce une théatralisation de l’affaire.
<<… Ce qui est désolant, c’est la théatralisation que le gouvernement a voulu faire dans cette affaire, car c’est la première fois que pour une communication au Parlement, on déploye pour une retransmission en direct la télévision nationale>>, a-t-il déploré. A en croire ses propos, les réelles intentions du gouvernement sont ailleurs.
<<… On a décidé ainsi dans l’option de montrer ce qui se passait sous le régime précédent. Et l’objectif principal était de ternir l’image d’une seule personne, celle du président Boni Yayi>>, s’est indigné le Porte-parole des Cauris.
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