Au Togo, la crise n’a pas connu de fin et semble ne pas en connaître de si tôt. Pour le moment chacun est resté campé sur sa position et personne ne veux lâcher du leste. L’instauration du dialogue inter togolais, dont le président du Ghana en est le conducteur, n’a pas non plus réglé la situation.
En tant que médiateur dans la crise sociopolitique togolaise, Nana Akufo-Addo, le président du Ghana serait excédé par la situation de non évolution et le caractère statique des négociations pour un retour à la normale dans le pays de Faure Gnassingbé. Les médias locaux annoncent même que ce dernier aurait déjà fait part de son envie de se retirer du processus de paix, à son homologue nigérian.
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Cette décision, si elle se confirme, serait un coup dur pour le retour vers une situation apaisée au Togo. On sait que la médiation de Nana Addo constituait un espoir pour la CEDEAO qui voudrait voir revenir la paix dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, membre de l’organisation.
Rappelons que le 19 février dernier à Lomé, le président ghanéen a entamé les discussions avec les différentes partie prenantes de la crise. Mais ces discussions n’ont duré que quelques jours car aucun des protagonistes de la crise ne veut faire des concessions en ce qui concerne les revendications des uns et des autres.
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La coalition des 14 partis d’opposition exige le départ du pouvoir de l’actuelle président Faure Gnassingbé et le retour à la constitution de 1992, sans un effet rétroactif. Mais le pouvoir ne voit pas les choses de cet œil car Faure entend bien finir son mandat et éventuellement pouvoir se représenter pour les prochaines joutes présidentielles. Aujourd’hui, le dialogue est au point mort et la crise n’est toujours pas résolue.
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