Togo : l’opposition annule une série de manifestations prévues cette semaine

La nouvelle série de manifestations de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise qui proteste contre le régime du président Faure Gnassingbé depuis plus de sept mois, prévues pour démarrer le mercredi 09 mai n’auront plus lieu.

La série de trois jours de manifestations qui était au centre d’un bras de fer entre le gouvernement et les organisateurs est repoussée. La coalition explique disposer d’informations qui ne garantissent pas un déroulement serein des manifestations et l’atteinte des objectifs visés.

Dans un communiqué publié mardi soir, la Coalition des 14 partis politiques a informé les populations togolaises de sa volonté de surseoir à les appeler à manifester les 9, 12 et 13 mai  2018 à Lomé et à l’intérieur du pays.

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En effet, ces manifestations étaient objet d’un nouveau bras de fer entre le gouvernement et la coalition de l’opposition notamment en ce qui concerne les itinéraires. Le gouvernement n’avait pas interdit ces manifestations, mais avait imposé des itinéraires que l’opposition refuse d’emprunter.

« Compte tenu des dernières informations dont elle dispose, la coalition des 14 partis d’opposition estime que le maintien de ces manifestations ne permettrait pas un déroulement empreint de sérénité, de sécurité pour les manifestants et d’atteinte des objectifs visés », lit-on dans le communiqué signé par Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la Coalition.

Toutefois, le regroupement de l’opposition demande aux populations de demeurer mobilisés et en alerte afin de répondre aux mots d’ordre des prochains jours.

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Depuis septembre, des dizaines de milliers de Togolais sont descendus dans les rues à l’appel l’opposition pour demander l’application de la Constitution de 1992, qui implique une limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.

Le président Gnassingbé, qui a succédé à son père après 38 ans à la tête du pays, est au pouvoir depuis 2005 et a été réélu depuis dans des scrutins contestés par l’opposition.

Le dialogue entamé depuis le 19 février sous la facilitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo, est au point mort, après trois séances de discussions (19 février, 23 février et 23 mars).

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