Ils sont sept, ces terroristes qui se sont rendus de leur propre chef aux autorités militaires algériennes de la province de Tamanrasset, frontalière avec le Niger et le Mali, avec leurs armes. Une information annoncée par le ministère algérien de la Défense mercredi dans un communiqué sur son site officiel.
« L’opération s’inscrit dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la poursuite des efforts de qualité des forces de l’armée visant à assurer la sécurité en mettant à contribution tous les moyens offerts pour traquer et pourchasser les cellules criminelles », lit-on dans le communiqué.
Le ministère n’a pas identifié la nature de ces groupes. Mais généralement, l’Algérie évoque des «éléments terroristes » pour désigner des groupes opérant dans la région du Sahel africain. L’armée algérienne a ouvert, depuis des mois, des corridors de sûreté aux terroristes actifs dans le Sahel pour se rendre dans le cadre de la politique de réconciliation nationale adoptée dans le pays.
En réponse à cette mesure, des dizaines d’éléments armés, qui évoluaient dans le nord du Mali et du Niger ainsi que dans le sud-ouest de la Libye, se sont rendus aux autorités algériennes selon de précédents communiqués de l’armée.
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