Bénin : James Katary évoque les dimensions de la jeunesse souverainiste (entretien – vidéo)

Dans une interview exclusive accordée à Bénin Web TV, James Katary, jeune béninois résidant en France, a invité la jeunesse béninoise au souverainisme.

Après avoir passé en revue la fondation James Katary qu’il préside, il a invité la jeunesse béninoise au patriotisme sans aucune forme de protestation déguisée avant d’énumérer les dimensions de la jeunesse souverainiste. Lisez plutôt!

Parlez-nous de la fondation James Katary que vous présidez

La fondation James Katary est une fondation spécialement créée pour intervenir dans l’éducation et le développement . A travers cette fondation, mon ambition est de pourvoir doter les jeunes de mon quartier, de ma circonscription en général d’un pole incubateur dans lequel les jeunes de toutes les horizons pourront venir se former, s’informer, s’éduquer et apprendre l’informatique.

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Quel était le but de votre récente rencontre avec les étudiants du campus universitaire d’Abomey Calavi ?

Le but était d’animer une conférence qui porte sur la jeunesse souverainiste. C’était une conférence particulièrement très intéressante pour les étudiants. Au fait, j’ai personnellement choisi le thème de la jeunesse souverainiste parce que nous sommes aujourd’hui à un moment de notre histoire où les citoyens; les Béninoises et Béninois doivent se réapproprier de la valeur de l’identité nationale .

Qu’entendez vous par jeunesse souverainiste?

C’est à dire quoi? Il faut être patriote, aimer son pays, consommer ce qui est local. Quand nous parlons souvent de souveraineté, beaucoup pensent qu’il s’agit de la souveraineté monétaire, de l’autonomie monétaire, de l’indépendance complète vis à vis de l’étranger. Bien sûr, il s’agit de tout ça. Mais il faut également comprendre que la souveraineté incarne d’autres dimensions.

Quelles sont donc ces dimensions ?

Comme j’ai eu à l’expliquer aux étudiants, le but de ma visite était de leur permettre de comprendre qu’ils sont capable de se développer par eux mêmes, d’évoluer, de ne pas forcément croire que la solution viendra de l’extérieur. Je les ai encouragé à aimer ce qui se fait chez eux. Je les ai encouragé à prioriser ce qui est local. Il est mieux de s’approprier de ce que nous produisons chez nous plutôt que d’aller acquérir des choses produites par des étrangers qui rapatrieront leurs ressources. Mais je leur ai également expliqué qu’il ne s’agit pas d’une forme de protectionnisme déguisée.

Comment y parvenir?

Evidemment , les goûts ne se disputent pas,vous êtes d’accord avec moi. Si tu a envie de quelque chose, tu te l’offres. Mais il faudrait d’abord que nous commencions à prendre conscience de la richesse que nous avons, il faudrait que nous commencions à prendre conscience de l’utilité et de l’urgence de la nécessité de consommer ce que nous même nous produisons, de réfléchir par nous même, ne pas croire qu’ils sont moins compétents que des étudiants étrangers. Ils sont aussi compétents qu’eux, tout à fait compétents, seulement, il nous manque ce courage, cet optimisme. C’est pour cela que j’ai dis aux étudiants qu’il était nécessaire qu’on leur redonne de l’optimisme.

Un mot pour conclure cet entretien

Il faut que toutes les Béninoises et tous les Béninois se réapproprient de la puissance de l’optimisme pour aller de l’avant. C’est en quelques sorte les dimensions de la jeunesse souverainiste.

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