Par le jugement N° 059/1CD/18 en date du 20 Juin 2018, le tribunal de première instance de première classe de Cotonou statuant en matière pénale dans l’affaire ministère public et Ahounou Prosper contre Détchénou Yvon et Aïvo Joël,statuant publiquement par défaut en matière pénale, citations directes et en premier ressort, a condamné Détchénou Yvon et Jôel Aïvo tous prévenus d’escroquerie, au payement d’une amende de 500.000 FCFA, les condamne au frais et solidairement au payement du franc symbolique à titre de dommage et intérêt.
Cette décision rendue par le tribunal de première instance de première classe de Cotonou contre les sieurs Jôel Frédéric Aïvo et Yvon Détchénou, coupables de diffamation sur le sieur Prosper Ahounou, est soumise à une obligation de publication pendant sept jours à compter du Lundi 25 Juin 2018 et aux frais des prévenus dans plusieurs journaux de la place sous astreinte comminatoire de 500.000FCFA par jour de résistance.
Tout est parti de l’organisation du certificat d’aptitude pour la profession d’avocat 2017 (CAPA 2017). L’épreuve de procédure pénale proposée par le professeur Prosper Ahounou au CAPA 2016 a été annulée par le doyen de la faculté de droit, Jôel Aïvo et Yvon Détchénou. Cette annulation a été rendue publique par les deux personnalités à travers un communiqué qu’elles ont co-signé sans aucune mention des raisons qui justifient l’annulation. La publication dudit communiqué a fait le chou gras de certains organes de presse qui ont tôt fait de dénoncer une fraude. Ces publications ont nourri les commentaires sur les différents fora.
Blessé dans son honneur, Me Prosper Ahounou a demandé au doyen et au bâtonnier d’avoir à démentir par un autre communiqué, qu’il n’a commis aucune fraude. Evidemment, sa requête n’a pas été prise en compte. Les deux autorités ont répondu par le silence. Elles sont même allées loin en ignorant complètement les convocations du juge. Ce qui n’a pas empêché ce dernier de rendre un jugement par défaut.
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