Bénin : nommé ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin envoyé au charbon

Nommé ministre de la Santé le 05 juin 2018 dans le troisième gouvernement du président Talon, le Docteur Benjamin Hounkpatin a pris officiellement service le jour même à la faveur d’une cérémonie solennelle. Au cours de cette cérémonie de passation de charge, le nouveau ministre est appelé, par son prédécesseur, à prendre ses responsabilités sur les dossiers urgents du ministère dont il a désormais la charge.

C’est un ministère engagé sur plusieurs chantiers qu’a laissé Alassane Seidou, le désormais ex-ministre de la Santé appelé à servir au ministère des infrastructures et des transports. Dans son allocution à la cérémonie de passation de charges, Alassane Seidou n’a pas manqué de rappeler à son successeur les priorités d’action dans le secteur de la santé. Selon lui, le dossier le plus important et plus urgent sur lequel son successeur doit se pencher est la poursuite du processus d’acquisition des antigènes pour la vaccination des pèlerins à la Mecque. « C’est un problème qui doit être résolu au plus tard dans les 30 jours à venir », a-t-il insisté.

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Les autres priorités d’action qui attendent le nouveau ministre de la santé, selon Alassane Seidou, sont entre autres : l’organisation de la Conférence des ministres de la Santé et de l’Economie numérique de l’Afrique à propos des réformes dans le secteur de la santé ; la construction du Centre hospitalier universitaire de référence d’Abomey-Calavi dont le démarrage des travaux est prévu pour fin 2018 ; la mise en concession de certains hôpitaux de zone ; et l’amélioration de la prise en charge des cancers et le développement des soins palliatifs. En ce qui concerne les évacuations sanitaires, le ministre Hounkpatin est appelé par son prédécesseur à poursuivre les  réformes engagées.

Eu égard de la dimension de sa mission, Benjamin Hounkpatin rassure : « Notre pays est attendu en 2030 au rendez des Objectifs de développement durable et nous nous devons d’être présents. Ceci doit nous amener à plus d’engagement dans les chantiers ouverts par le gouvernement (…) avec un esprit de gestion axé sur les résultats. Je suis conscient que les défis qui nous attendent sont énormes, mais je suis également conscient qu’ils ne sont insurmontables. (…) Nous ne pouvons plus accepter de porter le fardeau de certaines maladies comme le paludisme, la tuberculose et le VIH Sida ; des maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension artérielle qui gagnent du terrain ».

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