Bénin – Réforme du Code électoral : les pistes de réflexion selon Adrien Houngbédji

Il est ouvert depuis la matinée de ce 14 juin 2018 à Cotonou, un séminaire national sur la réforme du Code électoral en République du Bénin. A l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale béninoise, Adrien Houngbédji a donné quelques pistes de réflexion aux participants pour rendre plus efficace le système électoral du pays.

Dans son discours d’ouverture du séminaire national sur la réforme du Code électoral en République du Bénin, Adrien Houngbédji a souligné toute l’importance de l’organisation du mode et des instruments de dévolution du pouvoir dans un régime démocratique. « Le Code électoral apparaît comme l’instrument fondamental de la dévolution du pouvoir par la garantie de l’expression démocratique des suffrages et la sincérité des processus et des résultats électoraux », a-t-il fait savoir.

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Pour le président du Parlement béninois, il est donc fort utile de réfléchir, de manière participative et inclusive de toutes les forces vives de la nation, sur les axes de réforme du système électoral béninois défini par le Code électoral dont l’application a montré quelques faiblesses relevées aussi bien par les acteurs de la Société Civile, les organes en charge de l’organisation des élections, que les acteurs politiques.

« L’organisation des trois (03) élections (les législatives de 2015, les municipales de 2015 et la présidentielle de 2016 – ndlr) a montré que, nonobstant le fait que les résultats issus des urnes n’ont jamais été contestés, notre code électoral comporte encore des insuffisances qu’il faut corriger en urgence avant l’organisation de nouvelles élections », Adrien Houngbédji.

Certains aspects du système électoral béninois méritent donc, selon Adrien Houngbédji, une attention particulière au cours du séminaire. Il s’agit entre autres : de la réflexion sur le calendrier électoral ; de l’harmonisation des dates de dépôt des dossiers de candidature, des campagnes électorales, et des déclarations de candidature ; de la question de la représentativité des femmes au Parlement et au niveau des collectivités locales ; des modalités d’actualisation de la liste électorale et de l’organe en charge de celle-ci ; du déroulement des opérations de vote, notamment la transparence du processus électoral ; de l’équité, relativement au nombre des élus parlementaires.

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« Sommes-nous satisfaits des organes de gestion du processus électoral, de la manière dont ces élections sont organisées dans notre pays et de leur fréquence ? Que pouvons-nous faire pour favoriser une meilleure organisation des élections et améliorer la représentativité des femmes dans nos différentes instances politiques de décisions ? ». C’est à ces interrogations qu’Adrien Houngbédji a convié les séminaristes à répondre à l’issue de leurs travaux.

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