Les enseignants du primaire subiront le samedi 16 Juin 2018 un test d’évaluation de leur capacité intellectuelle et pédagogique. Cette décision du gouvernement du « nouveau départ » a été rendue publique à travers le communiqué N°0964/MEMP/DC/SGM/INFRE/AM/SP du 22 Mai 2018. Un communiqué qui a suscité en son temps beaucoup de commentaires au sein des enseignants qui pensent qu’il s’agissait d’un subterfuge du gouvernement pour se débarrasser de certains enseignants. Mais depuis, l’eau a coulé sous le pont et les enseignants du maternel et du primaire se sont aguerris pour affronter l’examen du samedi prochain.
Il faut préciser que ce test concerne tous les instituteurs, ACE, APE et autres en situation de classe, de toutes les promotions, qu’ils soient directeurs d’école ou adjoints. Seuls les enseignants en poste sédentaire, les communautaires ou volontaires recrutés par les parents d’élèves, les normaliens en stages et les éducateurs de la maternelle ne sont pas concernés par ce test.
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Selon Alain Houssou, directeur départemental de l’enseignement maternel et primaire de l’Ouémé, l’examen du samedi vise, contrairement aux rumeurs qui ont circulé, à évaluer leur niveau afin d’élaborer un plan de renforcement de leurs capacités et de la formation continue.
Pour le gouvernement, cette évaluation est capitale pour déterminer les mesures à prendre pour élever le niveau et la qualité des apprenants. C’est un secret de polichinelle que la qualité de l’enseignement a drastiquement baissé et le niveau des apprenants laisse à désirer.
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Dans sa volonté de réformer l’école béninoise, le gouvernement a décidé le diagnostic afin de déterminer le remède à appliquer.
Pour ce qui est de l’organisation, tout semble être mis en place pour que le samedi 16 Juin 2018, les enseignants puissent être évalués dans de bonnes conditions d’examen.
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