Cameroun – Crise anglophone : le gouvernement rejette le rapport d’Amnesty international

Le ministre camerounais de la communication Issa Tchiroma, a déclaré que le rapport d’Amnesty ‘’est entaché de déductions hâtives’ et de manœuvres diffamatoires’’. Selon lui, le gouvernement ne se reconnaît pas dans ce rapport récent rédigé par Amnesty international qui dénonce des exactions dont seraient coupables les forces de sécurité du pays.

Un rapport qui est «aux antipodes des réalités sur le terrain », a fait savoir le ministre, contacté par BBC. Il estime au contraire que ce sont les milices qui ont « privilégié la violence plutôt que le dialogue ».

« De bandes terroristes, se réclamant de mouvements sécessionnistes, et bénéficiant d’importants soutiens à l’étranger, ont décidé de répondre à l’offre de dialogue faite par le chef de l’Etat, par la violence, les crimes, la destruction des biens et des édifices publiques, les enlèvements, suivis d’assassinats et de demandes de rançons et par toutes autres formes d’actes barbares préjudiciables à la paix et à la sécurité des populations »,

a martelé Tchiroma.

Dans son rapport, Amnesty International, affirme s’être appuyée sur des entretiens approfondis de 150 victimes et témoins. L’ONG a évoqué des actes de tortures commis sur des civils, des arrestations arbitraires, des écoles incendiées et des agressions dirigées contre des enseignants entre autres. Issa Tchiroma annonce la mise en œuvre d’un plan national de solidarité à l’endroit des populations des régions anglophones ‘’sur instruction du chef de l’Etat’’.

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