Guy Mitokpè : « Ce code électoral comporte des pièces détachées de l’ancien projet de révision constitutionnelle »

Le Jeudi 14 Juin dernier , la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 portant code électoral en République du Bénin a fait l’objet d’un séminaire afin de recueillir d’autres points de vue pour  parfaire le document.

Si l’initiative prise par le bureau de l’assemblée nationale est à saluée, certains parlementaires craignent que les différentes propositions faites par des personnalités diverses et notamment les députés du bloc de la minorité parlementaire ne soient pas prises en compte.

C’est le cas du secrétaire général du parti « Restaurer l’Espoir » de l’ancien ministre délégué chargé de la défense auprès du président de la République, le député Guy Mitokpè. Interrogé sur la question par un confrère, l’élu de la 16è circonscription électorale salue l’initiative qui permet de recueillir des opinions diverses sur le projet.

[su_heading size= »17″]A lire aussi : Nourou-Dine Saka Saley : « le Code électoral ne favorise pas l’engagement politique des jeunes » [/su_heading]

 » Pour moi, c’est un exercice utile mais il revient aux députés, au parlement de prendre en compte ce qui sera dit de la part des responsables des partis politiques. Il faudrait que les différentes propositions qui seront faites soient prises en compte. » indique t-il.

Pour lui, « ce n’est pas l’expression des uns et des autres, c’est la prise en compte des expressions des uns et des autres, c’est la manière dont les synthèses seront faites. »

Pour le député Guy Mitokpè, il est important que les propositions de la minorité parlementaire soient prises en compte parce que dans le projet de révision du code électoral, il y a des éléments du projet de révision de la constitution qui a été rejeté.

« Ce texte comporte des pièces détachées de l’ancien projet de révision constitutionnelle qui a été rejeté le 4 avril 2017. La partie qui comporte le pourcentage que chaque parti politique doit avoir au plan national avant d’obtenir des sièges au parlement s’y trouve. Cela fait partie des raisons phares pour lesquelles ce projet de révision de la Constitution a été rejeté. Il apparaît actuellement dans ce qui nous est proposé. Il y a aussi la question du quitus fiscal. J’ai dénoncé cela et je continuerai de le dénoncer. Lorsque le consensus n’est pas recueilli en ce qui concerne la vie des partis politiques, le système électoral, c’est une injustice qui se présente à tout le monde, et cela pourrait être préjudiciable pour le peuple. » martèle t-il.

Il souhaite donc que les rapports sortis des différents panels installés soient soumis à la commission de lois et que les propositions soient prises en compte par les parlementaires.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus