Le Premier ministre malgache, Olivier Mahafaly, a démissionné lundi pour se conformer à une décision de justice ordonnant la formation d’un nouveau gouvernement de consensus pour mettre fin à la crise politique du pays.
« J’accepte cette décision sans condition parce que je ne veux pas bloquer une solution, je remets ma démission sans contrainte ni regret », a déclaré Mahafaly à son bureau d’Antananarivo.
Le mois dernier, le président Hery Rajaonarimampianina a approuvé une loi électorale en vertu de laquelle le principal candidat de l’opposition, Marc Ravalomanana, pourrait se présenter aux élections. La loi a généré des manifestations de rue meurtrières dans la nation insulaire de l’océan Indien. La Haute Cour constitutionnelle a ordonné à Rajaonarimampianina de dissoudre son gouvernement et de nommer un nouveau Premier ministre avec le soutien de tous les partis politiques.
Rajaonarimampianina devra consulter d’autres partis au Parlement avant de nommer un nouveau Premier ministre. Son parti n’a pas de député au Parlement et il a jusqu’au 5 juin pour choisir le premier ministre par consensus conformément à l’ordonnance du tribunal. Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde, malgré les réserves de nickel, de cobalt, d’or, d’uranium et d’autres minéraux. Un coup d’État en 2009 a effrayé les investisseurs étrangers.
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