Une quinzaine de terroristes ont été « mis hors combat », le 22 juin dernier, dans le Nord du Mali, lors d’un accrochage avec des soldats maliens et des militaires de la force française Barkhane, a annoncé, vendredi, l’état-major français des armées et rapporté par Anadolu.
« Un détachement formé par une section commando malienne opérant au côté d’un détachement de Barkhane a débusqué un groupe d’une vingtaine de terroristes dans une zone boisée de la région d’Inabelbel », au nord-ouest de Tombouctou, indique un communiqué de l’Etat-Major. « Le détachement conjoint a immédiatement riposté tout en demandant l’appui d’hélicoptères et de chasseurs de Barkhane », poursuit la même source.
« L’action a permis la mise hors de combat d’une quinzaine de terroristes » (tués ou faits prisonniers), « et la saisie ou la destruction de nombreux matériels dont deux pick-up et six motos, des munitions et de l’armement lourd et léger (lance-roquette et Kalachnikovs) », précise le document. Les opérations conjointes entre l’armée malienne et les soldats de l’opération Barkhane « perturbent les groupes armés terroristes dans leurs zones refuges et permettent d’obtenir des résultats probants », ajoute le texte.
Tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes liés à Al-Qaïda, à la faveur d’une rébellion touareg déclenchée en janvier de la même année, le Nord du Mali a été libéré en 2013 grâce à l’Opération « Serval », une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.
Mais plusieurs zones échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières. Pour rappel, le Mali tiendra une élection présidentielle le 29 juillet. La sécurité en représente un défi majeur, surtout dans le centre et le nord.
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