Bénin – Affaire Cnss/BIBE : le témoignage de Jacques Ayadji sur Laurent Mètongnon

Invité sur l’émission Carte sur Table de la radio Océan Fm, Jacques Ayadji, membre inconditionnel de la mouvance s’est prononcé sur l’affaire Cnss/BIBE dans lequel est impliqué son ancien camarade de lutte, Laurent Mètongnon.

Selon les propos tenus par le Directeur Général des Infrastructures et relayés par le quotidien « Le Matinal », Laurent Mètongnon n’est vraiment pas du genre à s’impliquer dans des histoires de corruption. Il reconnait en effet une certaine franchise et transparence en la personne du mis en cause dans la gestion des affaires publiques.

A l’en croire, Laurent Mètongnon, Président du Conseil d’Administration de la  Cnss faisait preuve d’une grande prudence en ce qui concerne les marchés publics. Il lui arrive d’ailleurs très souvent de prendre conseil auprès des acteurs de la lutte contre la corruption afin de ne pas tomber dans certains pièges. « Toute décision qu’il prenait était motivée par le Fonac et d’autres personnalités comme moi. Il m’avait nommé responsable du syndicat de la Cnss mais ne m’a jamais instruit pour aller dans tel ou tel sens », a-t-il déclaré.

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Toutefois, Jacques Ayadji pense qu’il est préférable de laisser la justice faire son travail pour situer la vérité de cette rocambolesque affaire. « Je ne peux pas me prononcer sur une affaire pendante devant la justice. Mais je reconnais que les dix années passées sous Yayi, Laurent Mètongnon ait beaucoup lutté. Je crois fondamentalement en sa franchise. Mais, il y a un dossier au tribunal dans lequel il est impliqué. J’espère qu’il sera lavé de tout soupçon et libéré », a-t-il affirmé.

Pour rappel, Laurent Mètongnon et ses co-accusés ont été mis sous mandat de dépôt depuis environ sept (07) mois pour une affaire de placement hasardeux de fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans une banque en difficulté, la BIBE. Selon les accusations portées contre ces derniers en conseil des ministres, les présumés coupables auraient agi dans le but de bénéficier de commissions occultes tirées de ce placement hasardeux. Des commissions occultes estimées à 71.994.737 francs cfa selon le compte rendu du conseil des ministres du jeudi 02 novembre 2017.

Le délibéré du procès prévu pour le mardi 24 juillet 2018 a été renvoyé au 31 juillet 2018 pour absence du juge en charge du dossier. C’est donc à la veille de la célébration de  l’indépendance du Bénin que les mis en cause seront fixés sur leur sort.

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