Bénin – brouillage de Soleil Fm : la HAAC n’a pas violé la constitution selon les sept sages

L’audience publique de la Cour constitutionnelle tenue ce mardi 17 juillet 2018 a statué sur huit dossiers inscrits au rôle. Parmi ces derniers se trouve le dossier relatif au brouillage et piratage des ondes des radios privées Soleil Fm et Capp Fm.

Après l’analyse des requêtes déposées par les juristes Prince Agbodjan et Landry Adélakoun , la Haute Juridiction a simplement dédouané la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) visée par les requérants. En effet, les requérants ont dans leur plainte dénoncé le mutisme de la HAAC qui est normalement, au vue des textes, l’institution qui devrait trouver des solutions idoines à ces genres de situations qui mettent à mal la liberté de presse.

Face à cette accusation, le président de la HAAC, Adam Boni Tessi s’est défendu. Pour lui, le mutisme de son institution n’est pas synonyme d’inaction. Ainsi, plusieurs actions ont été menées par la HAAC pour mettre fin à la situation. Des actions qui visiblement ne portent pas encore des fruits escomptés.

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Considérant les différents arguments développés de part et d’autres, la Cour constitution en est arrivée à la conclusion qu’on ne saurait en vouloir à la HAAC. C’est pour quoi dans sa décision finale, elle a précisé que la HAAC n’a pas violé la constitution.

Pour rappel, brouillée par un pirate depuis plusieurs mois, la chaîne de radiodiffusion, Soleil fm n’arrive plus à faire suivre certaines de ses émissions qui sont systématiquement remplacées  par des musiques gospel. Dans la même période, la radio Capp Fm a connu la même situation sur plusieurs jours. Une situation face à laquelle la HAAC se dit impuissante.