Bénin – économie : les réformes du gouvernement saluées par les investisseurs privés

Les investisseurs privés du Bénin sont globalement satisfaits des différentes réformes engagées dans le secteur économique par le gouvernement. Nonobstant quelques inquiétudes liées à certaines réformes, Roland Riboux et ses collègues pensent que le gouvernement béninois doit continuer dans la droite ligne des innovations en cours.

Interrogé par le quotidien Fraternité sur l’état actuel de l’économie béninoise, Roland Riboux, président du conseil des investisseurs privés du Bénin (CIPB) pense qu’elle a de beaux jours devant elle. Malgré l’instabilité du Naira qui affecte négativement l’économie béninoise, le premier responsable des investisseurs estime qu’elle tient le coup et ira probablement très bien.

Si malgré les difficultés, le Bénin arrive à garder de bonnes performances sur le plan économique, c’est le résultat des nombreuses réformes engagées par le gouvernement. C’est ce que tente de faire Roland Riboux qui félicite les autorités pour les différentes réformes en cours dans les secteurs de l’économie.

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Pour lui, ce sont des réformes que ses pairs attendaient depuis très longtemps. « Ce sont des réformes qui étaient attendues depuis longtemps. Je parlerai plutôt de réformes d’ordre socio-économique puisqu’elles ont aussi un impact sur les comportements », a-t-il fait savoir.

Il faut, en effet, essayer de remettre le système dans une direction où il y a plus de rigueur et d’honnêteté. Lorsqu’on prend le secteur du coton, ces réformes ont boosté la production. On était à environ 400 000 tonnes. Aujourd’hui, on est à 600 000 tonnes et tout le monde est payé à temps. Les intrants arrivent aussi à temps et les producteurs sont beaucoup plus motivés lorsque ce qui leur est dû est payé à bonne date et entièrement au cours de la même campagne. Il y a quelques années, il fallait que la campagne démarre avant que les semences ne soient disponibles ou commandées. Il y a aussi la réforme concernant le Programme de Vérification des Importations (Pvi). Celui-ci permet une évaluation plus précise et plus exacte des valeurs qui rentrent dans le pays. Au niveau du Cipb, nous avons rencontré les dirigeants de Bénin Control et avons constaté qu’ils sont dans une optique de discussion avec les opérateurs économiques. C’est une façon plutôt nouvelle de voir les choses ; d’ailleurs, Bénin Control va se lancer dans une démarche ISO. De manière générale, ces réformes sont pertinentes et doivent être poursuivies. Mieux, d’autres secteurs doivent être touchés comme celui de l’anacarde. En somme, il faut que le pays se dote d’une véritable politique industrielle : l’industrie est un passage obligé vers le développement global d’un pays.

Roland Riboux

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