Bénin : Jacques Ayadji justifie la hausse des tarifs au niveau des postes de péage

Par un communiqué rendu public ce vendredi 29 juin 2018, le ministre des infrastructures et des transports a annoncé la révision des tarifs au niveau des postes de péage et péages/pesages. Suite à ce communiqué qui précise les nouveaux montants que les usagers de la route auront désormais à payer, des voix se sont levées pour décrier l’exagération constatée dans l’augmentation des tarifs.

Pour mettre fin à la polémique, le Directeur Général des Infrastructures Jacques Ayadji a apporté des clarifications sur les raisons qui motivent cette augmentation des tarifs. « Après les études, il fallait multiplier par quatre(04) les anciens prix mais le gouvernement a dit Non et a pensé que les populations ne devraient pas payer pour l’inaction de l’État et de ses agents. L’option d’aller progressivement a été retenue et c’est sur cette base que la nouvelle tarification a été élaborée », a-t-il déclaré.

Selon Jacques Ayadji, cette révision des tarifs au niveau des postes de péage et péage/pesage s’explique également par des facteurs techniques. En effet, la norme en la matière préconise un péage de 1000 francs Cfa sur 100 km. « … lorsque vous prenez la route, vous devez normalement contribuer sur chaque 100 km. Si entre temps il a été retenu 150 francs Cfa à Ekpè, c’est parce qu’on a estimé que les gens ne peuvent pas quitter Cotonou pour Porto Novo, vice versa et payer les 1000 francs Cfa ; on a donc réparti ces 1000 francs Cfa sur tous les péages de la voie côtière. Mais de Cotonou à Diho il n’y a rien, d’où les 1000 francs Cfa retenus à l’époque. Prochainement il y aura un poste à Ouègbo. Nous prenons les dispositions pour le mettre en service », a-t-il expliqué.

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Le Directeur Général des Infrastructures se dit conscient de la situation économique que vivent les populations. Mais cela ne saurait être une raison pour ne pas contribuer à la construction des infrastructures. « Je comprends les populations, la vie est dure. De l’autre côté, si on est obligé de prendre certaines décisions, il faut comprendre que parfois on n’a pas le choix. Donnez ce qu’on vous demande et soyez exigeants. Il faut nous responsabiliser à cent pour cent. En plus de ça, chaque citoyen a le devoir de préserver les infrastructures », a-t-il conclu

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