Les étapes se succèdent dans le cadre de la tenue de la présidentielle au Cameroun, prévue pour le 7 octobre prochain. Le directeur général d’Elecam, la commission électorale du pays, a annoncé que 16 personnes se sont portées candidates pour participer à ce scrutin. Un nombre qui représente environ trois fois moins que celui de la présidentielle de 2011 qui comptait environ 40 candidats.
Au-delà des habitués, plusieurs nouvelles personnalités ont décidé de passer à l’affront contre le président sortant Paul Biya qui lui aussi va concourir. Parmi les habitués, les éternels opposants Adamou Ndam Njoya, 76 ans, maire de Founban, son fief de l’Ouest, et président de l’UDC (Union démocratique du Cameroun), ainsi qu’une personnalité du Nord, Garga Haman Adji, président de l’ADD (Alliance pour la démocratie et le développement). Toutefois, John Fru Ndi, la principale figure de l’opposition, qui a toujours concouru contre le président depuis 1990, ne sera pas candidat. Il confie toutefois la flamme à un homme d’affaires de 49 ans, Joshua Osih, qui représentera le SDF (Social democratic front) pendant cette élection.
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Deux autres candidats se présentent pour la première fois : Maurice Kamto du MRC (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), ancien ministre délégué auprès du ministre de la Justice qui a démissionné en 2011, et Akéré Muna, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats. Autre personnalité qui compte faire entendre sa voix : Cabral Libii, initiateur de l’opération « 11 millions d’inscrits ».
Toujours pas d’accord en vue pour une éventuelle coalition de l’opposition. Chacun est donc allé déposer son dossier, mais le fil du dialogue n’est pas rompu : « La pression est forte », confie un candidat. « Nous ne pouvons pas en dire plus pour le moment, mais nous discutons ». Le conseil électoral va maintenant se pencher sur la recevabilité de ces candidatures avant le 7 août. Les candidats déboutés pourront faire appel devant le Conseil constitutionnel qui statuera.
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