« Ces africains ramènent les maladies et la sorcellerie…» chez nous, une députée algérienne

Mais quelle mouche a encore piqué Naima Salhi, députée Islamiste à l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et présidente du parti de l’équité et de la proclamation (PEP) pour qu’elle s’en prenne très violemment aux migrants issus des pays d’Afrique subsaharienne ?

Selon sputniknews, Naïma Salhi s’en est prise aux migrants issus des pays d’Afrique subsaharienne, qu’elle a accusés de « propager les maladies » en Algérie. S’exprimant sur la chaîne de télévision arabophone El Bilad TV, Naïma Salhi a ainsi accusé les migrants issus des pays d’Afrique subsaharienne de « ramener avec eux les maladies et la sorcellerie ».

« Avant, on était un pays de transit, par lequel ces africains passaient pour arriver en Europe, mais maintenant on est devenu un pays de résidence, et ces africains ramènent avec eux les maladies et la sorcellerie » a déclaré la députée controversée, et d’ajouter : « j’avais déjà demandé à l’ex-premier ministre Abdelmadjid Tebboune d’éloigner de nous cette catastrophe (les migrants subsahariens, ndlr) ».

Notons que Naïma Salhi n’est pas à ses premières folles déclarations. Après la coupe du monde, elle avait tenté de surfer sur la vague de sympathie suscitée par la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović lors du Mondial russe. Elle a affirmé « être mieux qu’elle ». Pour la députée islamiste, la seule différence est qu’elle « n’enlace pas les hommes. »

Ses propos ont été qualifiés de «racistes» par certains médias algériens qui ont rappelé que ce n’était pas la première fois que Naïma Salhi s’en prenait aux migrants. Durant l’été 2017, elle avait lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour demander le renvoi des migrants se trouvant en Algérie dans leurs pays d’origine.

En mars dernier, une ONG avait annoncé une plainte devant la justice contre cette controversée députée. L’organisation avait demandé la levée de son immunité parlementaire ainsi que le retrait  définitif de l’Agrément lors de de la célébration de la Journée internationale contre la discrimination raciale. L’organisation était revenue sur les propos scandaleux de « Naïma Salhi, Présidente d’un Parti-écran qui s’est tristement illustrée par  ses  propos dangereux, notamment l’incitation à la haine raciale, injures, appel à la violence et menaces… »

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