Corée du Sud : En plus des 24 ans, l’ex-présidente Park Geun-hye condamnée à 8 autres années

La présidente sud-coréenne déchue Park Geun-hye a été condamnée, vendredi 20 juillet, à huit ans de prison. Cette peine s’ajoute à celle qu’elle purge déjà, après sa condamnation en avril à 24 années de réclusion pour abus de pouvoir et corruption dans un énorme scandale à tiroirs qui avait suscité des manifestations monstres.

Park Geun-hye n’était pas présente quand le tribunal du district central de Séoul lui a infligé six ans pour le détournement des fonds du Service national du renseignement (NIS) et deux ans pour être intervenue illégalement dans la désignation des candidats de son parti conservateur aux législatives de 2016. Les peines n’ont pas été confondues, ce qui signifie qu’elle doit purger un total de 32 ans derrière les barreaux.

L’équivalent de 2,6 millions d’euros détournés

Elle a été reconnue coupable d’avoir touché un total de 3,3 milliards de wons (2,6 millions d’euros) détournés des caisses des services de renseignement par l’entremise de leurs patrons. « L’accusée a causé au trésor public des pertes considérables du fait de son crime », a dit le tribunal. Trois anciens chefs du NIS ont raconté qu’ils avaient détourné l’argent des caisses de leur organisation sur les ordres de l’ex-présidente. Le parquet accuse Park Geun-hye de s’être servie de l’argent pour l’entretien de son domicile privé, financer une boutique où sa confidente de l’ombre Choi Soon-sil lui faisait confectionner ses vêtements et autres services privés, dont des massages.

L’ex-présidente, qui a été destituée en 2017 et arrêtée, a aussi été reconnue coupable, vendredi, d’ingérence dans la sélection des candidats aux législatives du parti au pouvoir en 2016, ce qui outrepassait ses prérogatives.

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