Côte d’Ivoire : trafic d’armes et flics « Ripou », le scandale qui secoue la police

C’est l’affaire du moment en Côte d’Ivoire, un scandale qui va assurément fait couler beaucoup d’encres. Des armes de dotations que le gouvernement a acquis nouvellement au profit de la police nationale du pays, feraient objet de trafic au marché noir avec la complicité de hauts gradés de la police. Les autorités auraient déjà mis la main sur plusieurs personnes impliquées.

Des armes à feu vendues à des civils de façon illégale par des policiers. Une histoire digne d’un film d’Antonio Banderas mais qui en fait est une triste représentation de la réalité en Côte d’Ivoire. Afriquesur7 rapporte qu’un individu qui est actuellement en prison, aurait acheté une arme qui fait parti du lot écoulé frauduleusement par les flics « ripou » et se serait même inscrit au stand de tir de l’école de police pour s’y entraîner.

Le média écrit que « c’est lorsqu’il se livrait à l’exercice qu’un policier qui a rapidement identifié l’arme se serait mis à le questionner. Le faussaire ne mettra pas beaucoup de temps avant de révéler la provenance de son arme. Il a donné le nom d’un civil qui lui a vendu l’arme en question. Il s’est trouvé que ce dernier n’était qu’un revendeur. Ce deuxième homme interpellé par la police s’est lui aussi rapidement mis à table, ce qui a permis de retracer la chaîne qui monterait jusqu’à des gradés de la police ivoirienne ».

Les investigations policières sont en cours pour tenter d’identifier et de démanteler ce vaste réseau de trafiquants d’armes dont l’implication de hauts gradé de la police commence à ne faire aucun doute. Par ricochet, la police a entamé des vérifications et enquêtes afin de mettre la main sur les « fournisseurs de faux permis de port d’arme ». Et le site de conclure que ces faits « graves devraient valoir à leurs auteurs de graves peines d’emprisonnements puisque ce type de trafic alimente le grand banditisme contre lequel luttent péniblement les autorités ivoiriennes ».