Dossier cnss-bibe : vers la libération de Laurent Metongnon et consort ce jour ?

Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou pourrait connaitre ce jour Mardi 24 Juillet 2018 une ambiance assez particulière faite de clameur et de cris de victoire. En effet, le juge Rodolphe Azo  en charge du dossier « Metongnon et consort » prononcera ce jour son verdict dans l’affaire bibe-caisse nationale de sécurité sociale.

Cette saga politico-judiciaire qui a mis en haleine le pays pendant plusieurs mois;  mis en délibéré le 27 juin dernier  pourrait connaitre son épilogue ce jour. Dans le rang de la famille, proches et compagnons de lutte des mis en cause,  on croise le doigt pour un aboutissement heureux du procès qui n’a que trop duré.

Il faut faire constater qu’au cours de l’audience du 27 juin dernier,  le tribunal a eu droit à de nouveaux éléments grâce à l’intervention des témoins. En effet, les avocats de la défense et ceux de la partie civile sont allés loin dans leur interrogatoire pour amener les témoins a touché les points saillants du dossier.

A voir les arguments développés lors du procès qui a démarré depuis novembre 2018, la probabilité est très forte pour que les mis en cause soient purement et simplement libérés. Après huit mois passés à la prison civile de Cotonou dans une affaire de placement dit à risque de 16 milliards de francs Cfa de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et de perception de retro-commissions.

Au vue des éléments fournis par les mis en cause et les différents témoins interrogés depuis le début de l’affaire, les avocats de la défense ont demandé la libération pure et simple de leurs clients. Pour eux il s’agit ni plus, ni moins d’un dossier vide qui ne saurait coûter la prison aux mis en cause. A en croire Maître Robert Dossou, l’un des avocats de la défense, les infractions ne sont pas  constituées. Mieux, il fait constater que celui qui aurait
envoyé les retro-commissions n’est pas arrivé jusque là à fournir les preuves de ses allégations.

Par contre, les avocats de la partie civile ont souhaité que les mis en cause soient gardés dans les liens de la condamnation. Pour eux, il s’agit d’un cas de délinquance en col blanc et c’est justement ce qui pourrait justifier l’inexistence de décharges  des fonds distraits au dossier.

Plus loin, la partie civile demande au juge d’aller au delà des considérations politiques d’une supposée idée de « chasse aux sorcières » qui pourraient impacter sa décision. Tous les regards sont donc désormais tournés vers le juge Rodolph Azo qui va parvenir ce jour à démêler l’écheveau dans ce dossier .

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