Fred Houénou: « la voix de Dieu aujourd’hui, c’est le référendum »

Ancien  » fou du roi », ancien président de l’UJPB (Union des Jeunes Progressistes du Bénin) et ancien porte-parole du GMR (Galion des Mousquetaires de la République), Fred Houénou a livré son opinion sur l’opportunité de l’organisation d’un référendum portant sur l’amendement de la constitution béninoise. Pour lui, la voix de la démocratie ne peut être distincte de la voix de Dieu et « la voix de Dieu aujourd’hui, c’est le référendum ».

Pour Fred Houénou, la question n’est pas aujourd’hui de savoir si le Bénin a fait des progrès en deux années sur les plans économique et social mais ce qui importe, « c’est plutôt de savoir si le fonctionnement du système politique et institutionnel national, obéit aux règles et principes fondamentaux d’une gestion démocratique ». A travers son opinion dont BWT a reçu copie, l’ancien président de l’UJPB fait observer que la démocratie n’est pas une fin en soi mais une dynamique, un processus, un ensemble de règles et de principes fondamentaux qui concourent au bien être du citoyen à travers une gestion efficace et efficiente des affaires de la cité.

La voix de la démocratie ne peut être distincte de la voix de Dieu . Car, comme le disait le vieux Solon dans la Grèce antique : « s’il existait un peuple de dieux , il se gouvernerait démocratique, un tel régime ne convient pas aux hommes « . La voix de Dieu aujourd’hui, c’est le référendum.

Fred Houénou

C’est pourquoi selon lui, les 62 députés du bloc de la majorité parlementaire devraient être salués pour leur héroïsme pour être « venus enfin à bout de la bête qui nous gardait prisonnier de cet enfer » et avoir réussi  à franchir « cette redoutable forteresse qui nous barrait la voie du bonheur ». Et même si ces derniers sont objets aujourd’hui de « raillerie », c’est juste le fait que leur « foi en cet avenir radieux rencontre de l’incrédulité ».  C’est pourquoi Fred Houénou convient « ces 62 anges qui veillent sur la République » à l’assurance qui auront la reconnaissance du peuple béninois demain. « Soyez assurés qu’une fois guéris, loin de vous reprocher votre courage, ils vous seront reconnaissant de leur avoir montré la voie du salut », fait-il savoir.