G5 Sahel : Macron et ses pairs du Sahel résolus à éradiquer le terrorisme

Le président français Emmanuel Macron a réitéré depuis la capitale mauritanienne, Nouakchott, son engagement à lutter contre le terrorisme au Sahel africain, a-t-on appris de source officielle.

Macron s’exprimait au terme d’une réunion avec les présidents des cinq pays du Sahel africain (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), tenus à Nouakchott lundi après-midi, en marge du sommet de l’Union africaine (1er et 2 juillet). « Nous donnons les moyens à la coalition de lutter efficacement pour éradiquer le terrorisme dont les citoyens africains sont les premières victimes », a-t-il écrit, lundi tard dans la soirée, sur son compte twitter.  « Ces 5 dirigeants africains ont décidé d’unir leurs forces. C’est le G5 Sahel. Comme aujourd’hui, et depuis un an, la France est à leur côté avec un objectif : éradiquer le terrorisme. Nous gagnerons cette bataille ensemble », a-t-il affirmé.

[su_heading size= »17″]A lire aussi: Mali: des soldats français de Barkhane pris dans une embuscade à Gao [/su_heading]

Le président français a expliqué, par ailleurs, que le combat n’est pas uniquement militaire. L’éducation et le développement économique sont également des champs de bataille à conquérir.  « Notre plan pour vaincre le terrorisme au Sahel n’est pas seulement militaire : nous gagnerons en investissant dans l’éducation et le développement », a-t-il martelé. La lutte contre le terrorisme en Afrique était l’un des thèmes les plus marquants du sommet de l’Union africaine de Nouakchott, surtout qu’il a coïncidé avec deux attaques au Mali, vendredi et dimanche, contre le QG de la force G5 Sahel à Savaré et contre un convoi militaire de Barkhane à Gao, dans le centre. L’attaque de Boko Haram au sud-est du Niger, faisant dix morts, n’était pas elle aussi, des moindres. Les dirigeants africains ont notamment évoqué le manque de moyens pour y faire face.

 «La seule chose que nous attendons, c’est que les promesses qui ont été faites par nos partenaires soient tenues en matière de financement», a déclaré le président Nigérien Issoufou Mahamadou, président du Niger, dans une interview diffusée par le Tribune Afrique, à l’occasion du sommet.

En février dernier, une réunion regroupant une vingtaine de pays a eu lieu à Bruxelles pour mobiliser 414 millions d’euros, nécessaires au déploiement de la force G5 Sahel. «Les financements promis, quelque 414 millions d’euros, à la réunion de Bruxelles de février n’ont pas été déboursés», a affirmé le président nigérien.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus