Italie : mouvement de grève à cause du transfert de Cristiano Ronaldo à la Juventus

Le transfert de Cristiano Ronaldo du Real Madrid à la Juventus fait énormément de bruit depuis mardi soir. Le joueur aurait été racheté, selon des chiffres non confirmés, environ 105 millions d’euros, tandis qu’il devrait toucher un salaire annuel de 30 millions d’euros pendant quatre ans.

En Italie, ces chiffres posent question, notamment au sein de l’usine de Fiat Chrysler Automobile de Melfi, dans le sud de la Botte.

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Ce transfert à la Juventus est mal perçu par un syndicat d’une usine Fiat, qui compte le propriétaire du club turinois parmi ses principaux actionnaires.

Un syndicat minoritaire a appelé à la grève dans l’usine Fiat Chrysler de Melfi en Italie pour protester contre les montants dépensés par la Juventus pour recruter Cristiano Ronaldo. Ces sommes provoquent l’ire du syndicat USB qui dénonce les périodes de chômage partiel qui seront imposées aux salariés de l’usine jusqu’en 2022.

Les travailleurs mettent en cause, dans un communiqué publié par le quotidien sportif La Gazzetta dello Sport, la politique d’Exor, la société-mère qui possède Fiat ainsi que la Juventus. A leur protestation s’est joint également Cnh Industrial, une autre filiale d’Exor. « Il est inadmissible que la même entreprise qui nous demande depuis des années des sacrifices au niveau économique décide de dépenser des centaines de millions d’euros pour le transfert d’un footballeur », dénonce la section syndicale liée à la société Fiat.

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« Pendant que les ouvriers et leurs familles font des énormes efforts économiques, la société décide d’investir autant d’argent dans une seule ressource humaine. Est-ce juste ? Est-ce normal qu’une seule personne puisse gagner de millions d’euros là où il y a des familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts ? On est tous engagés par le même patron mais nous ne pouvons pas accepter une telle disparité de traitement dans un moment aussi difficile », poursuit le communiqué du syndicat Unione Sindacale di base. Il le déclare d’ailleurs sur Twitter : « Face à autant d’inégalités, nous ne pouvons que faire grève! ».

Les travailleurs de l’usine de Melfi ont donc organisé une action de grève qui débutera ce dimanche 15 juillet à 22 heures pour se terminer seulement le 17 juillet à 6 heures.

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