L’Espagne rate sa Coupe du monde après avoir viré son sélectionneur

La Roja espagnole est encore passée à côté de son Mondial après l’échec au Brésil en 2014. Un début de Mondial faussé par le limogeage du sélectionneur renaissant de l’Espagne Julen Lopetegui, invaincu après une vingtaine de matchs.

L’Espagne annoncée parmi les favoris du Mondial 2018 a été plus belle dans le jeu que réaliste. Sortie par le pays haute (la Russie, ce dimanche 01 juillet) en huitième de finale, elle a historiquement du mal à poursuivre l’aventure contre les pays organisateurs.  » L’Espagne n’avait jamais battu un pays hôte, que ce soit à l’Euro (1980, 1984, 1988, 1996, 2004) ou en Coupe du monde (1934, 1950, 2002) », a rappelé un journaliste la veille du match en conférence de presse, informe RMC-Sport.

L’Espagne, a-t-il été orphelin de Lopetegui ?
Au soir de cette élimination effarante de l’Espagne, on est obligé de revenir sur le limogeage de Lopetegui à deux jours du match Espagne – Portugal. Car il a eu le mérite de construire une équipe invaincue en près de 20 matchs. Avec Lopetegui, on voyait un autre visage de l’Espagne au Mondial 2018. Une équipe ne vie pas que de la possession, mais qui sait piquer quand il le faut. Mais Fernando Hierro, alors directeur sportif appelé en sapeur-pompier a eu du mal à maintenir cette synergie. L’Espagne sous son règne n’a gagné qu’un seul match (Espagne 1-0 Iran) et obtenu deux nuls contre le Portugal (3-3) et le Maroc (2-2). Hierro a hérité du même groupe cocoté par Julen, mais a été victime du mode de gestion.

La Roja n’a fait que du surplace
Au terme des 120 minutes et surtout de la séance des tirs au but, on peut comprendre la déception des joueurs espagnols et les « larmes  » du capitaine Ramos. Ils se sont rendus compte qu’ils sont passés à côté de quelque chose qu’au coup de sifflet final. Si non, les espagnols ont réussi 1006 passes (record) contre 191 pour les russes. La Roja a eu 75% de possession, mais pourtant n’a pu marquer sur le terrain. Puisque les deux buts à l’origine du 1-1 ont été marqués par deux russes. On a eu le contre son camp de Sergey Ignashevich (12e) et le penalty de Sergey Ignashevich (41e).

Entre la décision de Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de limoger Julen Lopetegui et les choix de Fernando Hierro, quel est le facteur qui n’a pas concouru à l’évolution de l’Espagne en terre russe ?

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus