Mise en garde de Rohani à Trump : la réponse virulente du président américain

Le président américain Donald Trump a lancé une mise en garde d’une rare virulence contre l’Iran, qu’il a menacé de représailles apocalyptiques après des propos guerriers de son homologue iranien Hassan Rohani.

« Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l’histoire en ont connus auparavant« , a écrit dimanche sur Twitter Trump dans un message adressé nommément au président Rohani et rédigé entièrement en majuscules. « Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles démentes de violence et de mort. Faites attention! », a-t-il poursuivi.

Ce message est intervenu après un avertissement de Rohani au dirigeant américain, lui conseillant de « ne pas jouer avec la queue du lion » et assurant qu’un conflit avec l’Iran serait la « mère de toutes les guerres ». Rohani a en outre de nouveau averti que l’Iran pourrait fermer le détroit stratégique d’Ormuz, qui contrôle le Golfe et par où passe jusqu’à 30% du pétrole mondial transitant par voie maritime.

Rohani s’exprimait lui-même quelques heures avant un discours très attendu du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo à la diaspora iranienne. Les Etats-Unis n’ont « pas peur » de sanctionner « au plus haut niveau » le régime de Téhéran qui est « un cauchemar pour le peuple iranien », a assuré Pompeo.

Le 8 mai, le président Donald Trump, dont la République islamique est devenue la principale bête noire, décidait de claquer la porte de l’accord censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique et de rétablir toutes les sanctions levées dans le cadre de ce texte jugé trop laxiste. Alors que les alliés européens des Etats-Unis tentent par tous les moyens de sauver cet accord, Pompeo a appelé le monde à « cesser de flirter avec un régime révolutionnaire » accusé de « corruption », de « terrorisme », de violations des droits de l’Homme et de persécutions religieuses. Il a confirmé que Washington souhaitait que tous les pays réduisent leurs importations de pétrole iranien « au plus près de zéro » d’ici la date-butoir du 4 novembre, faute de quoi ils s’exposeront aux sanctions américaines.

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