Lundi, le gouvernement de l’Etat de Lagos a révélé que le bilan de l’explosion d’un pétrolier survenue à l’extrémité du pont Otedola de l’autoroute de Lagos-Ibadan, jeudi dernier, a atteint douze morts avec la mort d’un autre survivant.
Au cours de l’incident malheureux de jeudi dernier, au moins neuf personnes sont mortes sur place, tandis que quatre survivants avec différents degrés de blessure, ont été immédiatement transportés à l’hôpital pour y être soignés. Cependant, deux victimes sont mortes en fin de semaine, avant la dernière victime.
Le Commissaire à la Santé, Jide Idris, qui a révélé le dernier bilan des morts lors d’un point de presse à Alausa, Ikeja, a également annoncé l’ouverture d’un centre de collecte d’ADN pour identifier les corps à la morgue. Il a ajouté que le nombre de morts a augmenté en raison du nombre de brûlures subi par les victimes, disant que certains d’entre eux ont été brulés à un degré de 90% pendant les explosions.
Hier également, le directeur médical de l’hôpital universitaire de Lagos, LASUTH, le professeur Wale Oke, a également révélé que le gouvernement de l’Etat a pris en charge les frais de traitement des victimes. Mais les parents des victimes qui sont encore sous traitement ont déclaré qu’ils devaient encore bénéficier du traitement médical gratuit.
« A la fin des opérations d’urgence, nous avons enregistré 10 morts, dont un mineur, qui ont tous été brûlés et sept blessés. Sur les sept patients accueillis dans trois de nos hôpitaux, le Centre des accidents et des urgences de Toll gate, le Centre Trauma and Burns de Gbagada et l’Université de Lagos, LASUTH, pour un traitement rapide, nous avons malheureusement perdu un patient le week-end parce qu’il a souffert de brûlures à 90 degrés, augmentant le nombre à 11. Tout en luttant contre le chiffre des victimes, nous avons été informés ce week-end que deux personnes, brûlées, ont été transportées dans un hôpital privé de l’Etat, dont une est décédée. Ce qui ramène le bilan des morts de l’explosion à 12 personnes « , a-t-il dit.
Il a donc exhorté tout hôpital privé qui a encore des victimes de l’explosion à sa garde à alerter le gouvernement de l’État pour une prise en charge et traitement, disant que « tous les patients dans nos hôpitaux sont traités gratuitement. «
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