La bataille électorale pour la présidentielle de 2019 au Nigéria ne serait pas de la mer à boire pour la mouvance présidentielle. Un bras de fer entre l’opposition et la mouvance s’annonce à grand pas, avec le brassage des 38 partis de l’opposition décidés à défier le président nigérian Muhammadu Buhari, lors des prochaines échéances électorales.
La stratégie mise en place par l’opposition au Nigéria, ne rend sûrement pas, les calculs faciles à l’actuel locataire du gite présidentielle nigérian. Le président nigérian Muhammadu, sans nul doute, sera face à une opposition de taille et redoutable, qui compte user de tous les moyens au cours de l’élection présidentielle de 2019, pour conquérir le pouvoir.
En effet, suite à l’annonce du chef de l’Etat nigérian de briguer un autre mandat, l’opposition s’est entendue et a procédé à un brassage entre 38 partis de l’opposition pour contrer le pouvoir en place en février prochain. Le protocole d’accord a été signé le lundi 09 juin 2018, entre 38 partis, avec à la clé le leitmotiv primordial, celui de : dégager « le gouvernement incompétent du président Muhammadu Buhari ».
A en croire les premières autorités de cette alliance, elle n’est pas « une fusion » de partis. Ce ne sont que des partis qui comptent travailler en synergie pour « regagner le pouvoir ».
Par ailleurs, avec ce bloc de l’opposition, ajouté à la défection des militants du partis au pouvoir le «All Progressives Congress (APC) », qui ont procédé la semaine écoulée, à la formation d’un nouveau mouvement dissident « le Reformed APC (rAPC) », et se sont révoltés contre le président en place pour ses promesses mirobolantes, notamment en matière de sécurité et de lutte contre la corruption, qui n’ont pas vu le jour, Buhari a d’ores et déjà du véritable pain sur la planche.
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