Ombrage à la lutte contre la corruption : Frédéric Béhanzin dénonce les députés fcbe

L’ancien fou du roi et coordonnateur du front citoyen, Frédéric Béhanzin a rompu le silence face aux tintamarres suscités par la levée de l’immunité parlementaire à trois députés du bloc de la minorité  parlementaire.

Dans une déclaration rendue publique sur les réseaux sociaux, le coordonnateur du front citoyen, Frédéric Béhanzin ne comprend pas tous les débats menés par les députés du parti des forces cauris pour un Bénin émergent suite à la levée de l’immunité de certains de leurs camarades.

Pour Frédéric Béhanzin, cette attitude des forces cauris pour un Bénin émergent est une opposition à la lutte contre la corruption. Selon lui, si les personnes mises en cause ne se reprochent rien, la logique voudrait qu’ils accordent leur caution à la levée de leur propre immunité afin de laver leur honneur devant la justice.

Mais loin de cette attitude qui témoignerait en faveur des mises en cause, c’est plutôt à de la victimisation et de l’intoxication. Pour lui, les fcbe ne sont pas des exemples en matière de bonne gouvernance et ils doivent accepter répondre de la légèreté dont ils ont fait preuve dans la gestion des affaires de l’Etat. Lire ci-dessous la déclaration de Frédéric Béhanzin.

Déclaration de Frédéric Béhanzin :

Depuis le vote de la levée de l’immunité parlementaire de trois députés à l’Assemblée Nationale, certains membres de l’Opposition se sont déchaînés sur les réseaux sociaux pour justifier l’injustifiable et crier à la chasse aux sorcières. Ce n’est ni plus ni moins, ce que l’autre qualifie de « soubresauts d’un animal mortellement atteint ».

S’il faut s’attarder sur les écrits du Conseiller politique du Bureau National Exécutif des FCBE Grégoire AKOFODJI, et du Secrétaire National de la Jeunesse du même parti politique, il y a à relever plusieurs incohérences qui choquent. Si ces derniers disent porter le flambeau de la défense des valeurs démocratiques et de la palme d’or de la lutte contre la corruption, il est à parier qu’ils n’en donnent pas l’image. Tenez !

Du titre même de leur poste, ils qualifient de honte un acte démocratique d’une institution de la République qui s’est déroulé dans la droite ligne des textes en vigueur. C’est dire donc que l’Opposition continue d’intoxiquer l’opinion publique et d’utiliser l’arme de la victimisation pour tromper le peuple. Aussi indexe-t-elle la justice à laquelle elle a toujours dit avoir confiance comme une justice aux ordres.

Quel mal a-t-il dans un pays démocratique, d’inviter des personnes soupçonnées devant les juridictions pour qu’elles soient blanchies ? Si tant est-il qu’elles ne sont pas coupables, il n’y a donc pas de frayeur à avoir. Toute peur affiche donc une conscience de culpabilité ou de dissimulation au peuple d’une image peu catholique. Et ce faisant, ce sont les membres de l’Opposition eux-mêmes qui se fragilisent devant la Nation en ayant peur, au lieu d’être fiers de démontrer à la face du Monde qu’ils ont fait une gestion saine des affaires de l’Etat.
Même si on est en Politique, ne distrayons pas tous les actes ; car le présent qui reste une première rentre dans la dynamique désormais bien connue de tous de l’actuel locataire de la Marina, d’assainir les finances publiques, de combattre courageusement la corruption et les actes délictueux entretenus par certaines autorités politiques de ce pays.

Ainsi, loin de tout acte de vengeance comme le prétendent ces membres des FCBE, il s’agit d’une action forte qui vise à faire de la lumière dans la gestion des affaires de l’Etat. Ce sont donc des projecteurs qui se sont allumés au Parlement pour dénicher les fossoyeurs de l’économie nationale tapis dans leur refuge parlementaire. Loin de tout tintamarre diffusant à qui veut l’entendre qu’il s’agit de « deux poids, deux mesures », il était temps de passer à de tels actes pour le bonheur du bas-peuple qui manque du minimum alors que certains leaders sans vergogne se sucrent allègrement.

Si nous sommes de l’équipe de celui qui a fait une marche verte contre la corruption dans ce pays, nous devons saluer le processus en cours qui n’a certainement pas encore dit son dernier mot.

Frédéric BEHANZIN

Coordonateur du Front Citoyen