L’amélioration de la représentativité des femmes dans les grandes instances de prise de décision est au cœur de tous les débats depuis l’échec au parlement de la révision de la Constitution. C’est d’ailleurs l’une des propositions d’amendement à la Constitution initiées par certains députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP). Lors de leur sortie officielle ce mercredi 11 juillet 2018, les jeunes de l’opposition ont donné leur position sur la question.
La situation de la femme béninoise sous le régime de la rupture n’est pas reluisante. C’est du moins ce que pensent les jeunes de l’opposition réunis au sein d’une coalition dénommée « Pôle Uni des Jeunes de l’Opposition » (PUJO). Ils ont déploré le faible taux en terme de représentativité des femmes dans le gouvernement actuel et ailleurs. Sous les régimes successifs notamment sous le régime précédent, ont-ils fait remarquer, la femme était plus représentée où on comptait jusqu’à 8 femmes dans le gouvernement. Ainsi, Léonce Houngbadji, Coordonnateur national de cette coalition et les siens invitent le Chef de l’Etat, Patrice Talon à donner le bon exemple en matière de promotion de la gente féminine.
S’agissant de la proposition d’amendement relative à l’amélioration de la représentativité des femmes au sein du parlement, les jeunes opposants pensent que les femmes n’ont pas besoin d’une loi avant de se faire élire à l’Assemblée nationale. «La doyenne d’âge Rosine Soglo n’a pas attendu le vote d’une loi avant d’être élue députée et, plus est, la doyenne d’âge du parlement», ont-ils martelé invitant ainsi les femmes candidates aux législatives de 2019 à se battre pour leur meilleure représentativité au sein de la prochaine législature.
Signalons que porté sur les fonts baptismaux ce mercredi, le PUJO, a pour ambition de remettre les jeunes au cœur de la vie politique d’une part, et d’autre part de faire en sorte que les jeunes deviennent le cœur et non plus le décor de la vie politique.
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