Le développement du Tennis béninois est devenu un souci majeur pour nombre d’anciens pratiquants. C’est le cas de Précieux Okou, l’un des membres actifs de l’ONG Sport et Éducation, qui a en son sein plusieurs pratiquants ou encadreurs désireux de porter haut la discipline à la petite balle jaune au Bénin. Le béninois séjourne en Suisse depuis quelques semaines pour toucher du doigt le secret suisse en la matière.
Au pays de Roger Federer, Précieux Okou, encadreur de Tennis, va s’imprégner des méthodes de travail suisses. Ce qui va lui permettre une fois au pays, d’aider les jeunes tennismen et encadreurs béninois. Comme vous le voyez sur la photo, l’encadreur béninois de 28 ans est « sur l’un des 19 courts du Tennis Club Stade-Lausanne (TCSL), prodiguant ses conseils à deux enfants d’une dizaine d’années. Sa gestuelle témoigne d’une énorme implication mêlée d’application.« , a publié le média suisse 24Heures.
Accueilli à bras ouvert en tant que scout à Vidy au TC Stade-Lausanne, le jeune encadreur béninois n’a pas caché son admiration pour Federer, l’une des sources de motivation le conduisant en Suisse. « C’est le pays de Federer et de Wawrinka. Le premier m’inspire énormément parce qu’il est l’un des meilleurs depuis tellement d’années… Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à aller voir « , a-t-il expliqué au média suisse.
Les avantages de ce voyage pour le Bénin ?
L’encadreur béninois lors de sa tournée, va gagner en connaissance et rallonger son carnet d’adresses, mais il entend aussi récupérer du matériel et « nouer des relations pour, à terme, établir un partenariat entre certains clubs des deux pays.« , a-t-il dévoilé au média. « Je veux que des enfants de mon pays figurent un jour, haut dans le classement ATP « , un rêve que Précieux Okou a confié aux confrères suisses. C’est sa manière de contribuer au développement du Tennis au Bénin, a-t-il toujours martelé. Il partage la même vision que Timothée Zannou et Romaric Gandonou tous membres actif de l’ONG Sport et Éducation.
Après Lausanne, le béninois va tenter de prendre contact avec d’autres clubs en terre suisse, mais aussi en France et en Espagne pour enrichir ses connaissances et offrir plus de chance de matériels aux jeunes béninois. Cependant, il est déjà sidéré par l’accueil et les acquis lors de l’étape I. « J’apprends énormément. Par exemple, je ne connaissais pas la terre battue. Au Bénin, cela n’existe pas. J’ai aussi découvert une méthode de travail qui mêle la technique, le physique et le mental. Avant, je me concentrais uniquement sur le premier aspect. », a-t-il conclu aux micros de 24Heures
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