Bénin: après les centres de santé, des sociétés de gardiennage dans le viseur de la justice

Les structures de sécurité privée ne vont pas échapper à l’assainissement entamé par l’Etat depuis peu. Après le secteur sanitaire et celui des assurances, l’environnement des sociétés de gardiennage sera assaini. Ceux qui y exercent dans l’informel seront contraints à resserrer les rangs.

Les promoteurs de société de sécurité privée, exerçant dans l’illégalité ont de quoi avoir de l’insomnie s’ils réussissaient avant à dormir vu leur domaine d’activité hautement contraignante et qui suppose souvent l’état de veille. Insomnie de plus dû au fait que le vent de la rupture souffle actuellement en leur direction.

En effet, selon des sources proches du parquet, la police a reçu des instructions aux fins d’inspecter les différentes structures installées sur l’ensemble du territoire national. Il ressort de l’enquête que près d’une vingtaine de  structures opèrent en violation des textes en vigueur dans notre pays. Les promoteurs installent leurs entreprises ici et là sans obtenir le moindre agrément de la part des services compétents. Une situation que l’Etat entend corriger dans les tout prochains jours. C’est pourquoi, à l’image des 92 centres de santé exerçant sans l’autorisation du ministère de tutelle, les sociétés de gardiennage indélicates et œuvrant  en catimini seront traduites devant les juridictions sous peu. Une action qui entre dans le cadre de l’assainissement des différents secteurs d’activités enclenchée par l’Etat.

D’ailleurs, le secteur de gardiennage est gangréné par plusieurs maux dont notamment le manque de professionnalisme, la non déclaration des agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), le manque de formation, les licenciements abusifs, le retard dans le paiement des salaires, l’affairisme etc.  Et il urge d’y mettre de l’ordre pour redorer le blason de ce noble secteur.

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