Benin : le réquisitoire de Grégoire Akofodji contre le « pouvoir de la rupture »

La 2ème causerie débat de l’école du parti FCBE s’est déroulée samedi 25 Aoùt 2018 au siège du parti FCBE sis à Gbêdjromèdé. Initiée par la Direction de l’Ecole, celle de ce samedi a été animée par Grégoire Akofodji, Dr Honoris Causa de son état, député honoraire , ancien ministre de la République et conseiller politique du bureau exécutif national des FCBE, en présence du sieur Eugène Azatassou, secrétaire à la formation.

«La nature du pouvoir de la rupture et le sens de notre combat » : c’est le thème de la 2ème causerie débat de l’école du parti FCBE qui a regroupé samedi dernier, une trentaine de  délégués-formateurs venus de la 5e, 6e, 15e, 16e et 19e  Cironscription Electorale. A l’occasion, le communicateur Grégoire Akofodji a entretenu les participants sur la typologie de régimes présidentiels existants au monde. C’est à travers un réquisitoire contre le régime Talon que le présentateur a illustré le modèle politique qui caractérise le pouvoir jugé « ploutocratique » de la rupture.

Selon lui, la ploutocratie est une forme biaisée de la démocratie. Et à l’en croire, la gouvernance actuelle est un « régime sans équivoque qui traduit éloquemment le niveau de désenchantement et de désillusion des populations depuis le 06 Avril 2016 ».  Aussi, a-t-il déploré les acquis sociaux accordés sous le président Boni Yayi, au profit des différentes couches de la société béninoise notamment la gratuité de la césarienne, les micro-crédits aux plus pauvres, spécifiquement aux femmes, la gratuité de l’Ecole au profit des jeunes filles, la gratuité des inscriptions sur les campus universitaires…)  et « progressivement remis en cause, sous de fallacieux prétextes ».

«Sous TALON l’argent est devenu un critère de sélection et de discrimination négative », s’est-il offusqué avant de s’interroger: «à ce rythme, combien de parents peuvent inscrire leurs enfants sur nos différents campus ?».

Concernant le code électoral qui pourrait être voté dans les tout prochains jours par la plénière, le communicateur Grégoire Akofodji  fait un tableau comparatif des points faibles et forts du projet du projet en relevant les pièges subrepticement glissés par le pouvoir de la rupture pour écarter des candidats gênants aux différentes élections.

Il est à noter que ses critiques portent essentiellement sur le quitus fiscal, le montant du cautionnement, la perte de statut de tout  ancien président se présentant aux législatives et la question relative au 15% de suffrage dont devra justifier une liste au plan national.

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