Lors de son entretien accordé à la presse ce mardi 31 juillet 2018, le Président Patrice Talon n’a pas occulté l’un des sujets qui ont mis son gouvernement dans une grosse polémique. Il s’agit du décès du jeune Fèmi Jean-Eudes Laourou qui selon ses parents aurait rendu l’âme pour faute des réformes dans le système des évacuations sanitaires.
Interpellé par l’un des journalistes sur le sujet, le Chef de l’Etat a montré sa réticence a abordé cette situation en public. Néanmoins, il a jugé pertinent d’en parler pour éclairer l’opinion des citoyens. Pour Patrice Talon, la vie d’un être humain n’est pas éternel et chacun à son heure pour rejoindre l’au-delà.
Pour en venir concrètement au cas du jeune Laourou, Patrice Talon estime qu’on ne saurait consacré autant de sous pour la survie d’une seule personne alors que des millions d’autres n’en ont pas autant besoin pour se sentir mieux. « Dans un pays comme le nôtre qui a des moyens si réduits et qui doit consacrer le peu disponible à l’ensemble des 11 millions de béninois que nous sommes, nous sommes tenus de faire des choix. Est-ce que nous pouvons consacrer 1 milliard de FCFA aux soins d’une seule personne alors que avec ces sous, on peut soigner un million de personnes », a-t-il déclaré.
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Ainsi, le gouvernement n’a pas voulu prendre de risques en déboursant une petite fortune pour soigner le concerné, alors que ses chances de survie sont très minces. En effet, en dehors des dizaines de millions déjà dépensés, l’Etat devrait encore débourser 200, 300, 400 millions de FCFA pour soigner le même patient. Face à cette situation malheureuse le gouvernement a dû faire un choix.
Pour Patrice Talon, lorsque de pareils cas se présentent, il est judicieux de sauver rapidement ceux qui n’ont pas besoin autant de ressources. Après, l’Etat pourrait se pencher sur les autres cas s’il arrive à réunir les ressources nécessaires. « Si les moyens n’arrivent pas malheureusement, il peut arriver un drame qui parfois est inévitable », a-t-il déclaré.
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