Bénin – répression des motos sans plaque: la police explique le bien fondé de l’opération

Le vendredi 25 août 2018, la police république a lancé la répression concernant l’immatriculation des motos. Ainsi, toutes les motos sans plaques sont automatiquement saisies et convoyées à la fourrière par les agents de la police républicaine commis pour le travail. Cette opération a engendré une polémique au sein de l’opinion qui se pose plusieurs questions. C’est pour mettre fin à ces vagues de réactions qui fustigent ladite opération que le Colonel Pascal G. Odéloui est intervenu sur la chaîne TVC.

A l’entame de son intervention, le secrétaire général de la police républicaine a insisté sur les raisons qui fondent cette opération. A l’en croire, la police n’a pas lancé la répression du jour au lendemain. « On a constaté que ces hors la loi utilisent ces motos non immatriculées pour arracher les sacs des bonnes dames, pour arracher les motos. Quand ils accomplissent ces actes, ils disparaissent dans la nature. Leurs motos étant sans immatriculation, on ne peut pas savoir qui a accompli ces actes. C’est pourquoi nous avons dit qu’il faut arrêter cela », s’est-il justifié.

Ainsi, des instructions ont été données aux directeurs départementaux pour la mise en oeuvre de l’opération qui consiste à contrôler l’immatriculation des motos. Les usagers de la voie qui se verront déposséder de leurs engins pour défaut de plaque devront suivre une procédure bien déterminée avant de les retirer. « Les motos ne seront pas libérées sur place. Toutes les motos arraisonnées seront convoyées au commissariat de la localité et les cas seront gérés en liaison avec l’Agence nationale des transports terrestres », a-t-il précisé.

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Pour le cas de ceux qui disposent d’un récépissé de demande de plaque, ils pourront retirer leurs motos sans grandes difficultés. Par contre, les propriétaires de motos qui n’ont pas encore enclenché le processus devront faire un parcours de combattant avant de renter en possession de leurs moyens de déplacement.

« Il faut que les titulaires de ces motos enclenchent le processus pour prendre la plaque d’immatriculation. C’est la condition sine qua non. Après ça, tout le temps que la moto va passer au commissariat, ils vont payer la fourrière. Avant la fourrière, ils vont aussi payer l’amende forfaitaire »

Colonel Pascal G. Odéloui 

Pour ce qui est de l’amende à payer, elle s’élève à 6.000 FCFA et payable au trésor public. En ce qui concerne les frais de fourrière, ils dépendent du cylindre de la moto et s’élèvent entre 1 500 FCFA à 2 000 FCFA par jour.

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