Bénin – résultats du BAC: quid de la détresse des candidats

Les résultats du BAC sont attendus cet après midi du vendredi 10 août. Et pour avoir droit à ce fameux sésame qui ouvre les portes de l’université et même des débouchés en terme d’emploi, il faut entendre son nom à la proclamation des résultats qui suit les délibérations. Ainsi, l’attente des ces résultats et leurs natures, c’est à dire leurs issues ne laissent jamais indifférents les concernés.

Les résultats des examens de fin d’année riment bien souvent avec des états d’âmes aussi divers que diversifiées. « Qui a du pain nargue le chagrin » a t-on souvent coutume de dire. Ainsi, seuls, ceux qui réussissent à tirer leur épingle du jeux, et qui à la délibération et à la proclamation entendent et voient leurs noms surgir parmi les admis n’ont que faire du chagrin. Bien au contraire, ils se frottent les mains, jubilent, festoient.

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Sauf, ceux qui dans ce lot espéraient passer avec mention en vue de prétendre aux différentes bourses ou entrer dans certaines écoles prestigieuses ou encore prétendre à certaines formations dans certaines facultés telles que la faculté de médecine au Bénin par exemple qui n’exige pas que le BAC aux postulants mais bien plus une certaine mention. C’est dire donc que même dans le rang de ceux qui décrochent le BAC, il y a bien des tristes. Il y a donc des bacheliers tristes.

Mais il y a tristesse et tristesse. La tristesse comble, la parfaite, c’est bien dans le rang de ceux dont les noms sont noyés dans le firmament des recalés, voire des ajournés. Depuis que le BAC est BAC, il y a toujours eu des admis et des non admis. Et ces derniers quel qu’en soit leur niveau de responsabilité dans leur échec expérimentent face aux lauréats glorieux, choyés et joyeux, un sentiment d’impuissance, d’amertume et de détresse. Ces sentiments sont normaux puisque humains et se comprennent aisément. Mais l’entourage immédiat des candidats a quelques choses à y voir.

Les candidats, des souffres-douleurs de leur entourage

Les parents des candidats ont souvent l’habitude de mettre en garde leurs enfants pendant l’année scolaire avec des phrases souvent négatives qui les mettent au défi de réussir leur examens. Ce qui pousse les candidats à considérer le BAC comme une fin en soi. Ainsi, en cas d’échec, les sentiments des apprenants vont du remords à l’angoisse parce qu’incompris et solitaires dans cette épreuve. La solitude mêlée à l’angoisse conduisent les plus vulnérables à faire des choix dangereux tels que s’enfermer, refuser de s’alimenter, de communiquer avec des risques de dépression mentale. Au pire des cas, il y en a qui vont à l’extrême en essayant de se droguer s’il n’essayent pas des tentatives de suicide.

Là dessus, il se révèle l’impérieux devoir des parents et de l’entourage de savoir s’y prendre avec délicatesse avec les candidats  quel qu’en soit leur résultat afin de ne pas aggraver leur état d’âme déjà négatif à force de rigidité même si le vœux du succès de leur candidat est légitime.

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