Patrice Talon : « la justice n’est pas instrumentalisée contre qui que ce soit »

Depuis quelques mois, la justice béninoise fait objet de critiques dans les différents dossiers brûlants de l’actualité qu’elle est appelée à gérer. Pour beaucoup, la justice  serait aux ordres du Chef de l’Etat pour servir de moyen de vengeance contre certains acteurs ne partageant pas la vision du Président Patrice Talon. Face à ces jugements qui sont portés à tort ou à raison, le Chef de l’Etat s’est inscrit en faux. C’était lors de son entretien avec la presse locale le mardi 31 juillet 2018.

Le Chef de l’Etat n’est pas d’accord lorsqu’on parle de justice caporalisée, manipulée sous son règne. Pour Patrice Talon, de telles opinions relèvent simplement du fantasme et n’ont rien à voir avec la réalité des faits. Il se demande d’ailleurs pourquoi et comment le Président de la République devrait influencer le fonctionnement de la justice? Il n’en est pas question, en tous cas, « pas sous le régime de la rupture », a-t-il martelé.

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Il en veut pour preuve, la gestion faite de certains dossiers récemment par la justice. Dans ces cas par exemple, le Chef de l’ Etat a noté une totale indépendance de la justice qui a rendu des décisions compte tenu de ses éléments d’appréciations, tout ceci au delà de la conviction populaire. « Il y a bien des gens qui ont été libérés, alors que la conviction populaire les aurait condamnée. Moi aussi il y a des gens sur lesquels j’avais mon impression en tant qu’individu et le courant des es procédures judiciaire ont donné le contraire de ce que nous avons cru évident », a-t-il déclaré.

« Je vous assure que la justice n’est pas caporalisée, elle n’est pas manipulée, elle n’est pas instrumentalisée contre qui que ce soit »

Patrice Talon

Mieux, l’indépendance de l’appareil judiciaire telle que perçu par le Président Patrice Talon se matérialise par la fronde qu’il y a eu entre l’exécutif et les acteurs judiciaires. Selon lui, cette fronde qui intervient lors de la mise en oeuvre de certaines réformes illustre à suffisance les limites entre les deux entités.  Pour le premier magistrat, lorsqu’on a une justice caporalisée, sous ordres, elle ne réagit pas ainsi.

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