Portrait de Kemi Seba activiste anti françafrique en conférence panafricaniste ce soir au campus d’abomey Calavi

Kemi Seba polémiste, panafricaniste reconnu pour sa lutte pour la libération de la race noire de toute forme de domination économique et politique intérieure et extérieure est en tournée en Afrique et au Caraïbe pour cette même cause. Tournée dénommée « L’Afrique libre ou la mort. » Pour ce périple dédiée à l’émancipation de l’homme noir, ce chantre hors pair de la souveraineté africaine a choisi son pays d’origine le Bénin pour le clap départ: c’est du coté de université d’Abomey Calavi ce samedi 04 août 2018 soit trois jours seulement après la commémoration de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Mais qui est cet homme. Portrait de Kemi Séba.

 

De nationalité française, Kémi Seba (Stéllio Capo Chichi à l’état civil) est né à Strasbourg en France le 19 décembre de l’an 1981.

En effet, ses parents sont béninois d’origine mais naturalisés français. Ses parents son bien nanti. son père est médecin et se réclame de la gauche modérée.

Apres le divorce de ses parents, sa mère s’occupera de son éducation et Seba raconte être victime du racisme au quotidien ce qui le poussera à revendiquer ses racines et à s’afficher partout comme un anti-blanc d’où sa lutte contre la négrophobie et la françafrique.

Ce franco-béninois a un physique imposant par sa taille élancée, son épaule rectangulaire, sa démarche de guerrier, son visage grave où l’on lit la fermeté, la colère, la révolte, la rage, une revendication. Il s’illustre aussi comme un grand orateur lors de ses conférences dans le monde.

Ainsi, prédicateur atypique, il a aiguisé sa conviction en fréquentant la Nation of  Islam à Paris d’où il assoit d’avantage ses plis idéologiques et ses qualités d’orateur. Il en arrive de là  à s’engager  dans une lutte  acharnée pour la revalorisation de la race noire, ce qui sera possible selon lui à condition que la race noir se sépare de celle blanche, ce qu’il appelle « leucodermes ». Il a suivi également des cours du  Philosophe égyptologue Gabonais Grégoire Biyogo.

il  a participé en France  en 2002 à la fondation du Parti kémite, un groupe noir radical, dont il a été deux ans durant le porte-parole national, avant de claquer la porte, lui reprochant d’être  trop intégrationniste.

En décembre 2004, il fonde une organisation dénommée la Tribu Ka, un mouvement politico-mystique d’obédience kémite. Ce mouvement accusé d’inciter à la haine raciale sera dissous par décret le 26 juillet 2006 par le ministre de l’Intérieur de l’époque Nicolas Sarkozy. En effet, Kémi Seba a été déjà condamné pour incitation à la haine raciale et en juillet 2008, après avoir purgé sa peine, il s’est converti à la religion de l’Islam. Il a fondé ensuite en 2015 l’association urgences panafricanistes dont il est le président pour continuer sa lutte contre la domination noire quel qu’elle soit et d’où qu’elle vienne.

Kémi Seba s’impose comme une de figure emblématique du radicalisme noir et du panafricanisme de l’époque contemporaine. 

Kemi Seba prône l’anti imperialisme mais il est considéré, par de nombreux journalistes et politologues français et étrangers, comme un militant raciste anti blanc et sioniste, un adepte de l’action violente puis comme un suprémaciste noir.

En réponse à ses détracteurs Kemi Seba en 2011 s’exprimait sur sa diabolisation par les média occidentaux sur la page facebook de la société African Mosaïque dont il est le porte parole en s’interrogeant: « Pourquoi qualifie t-on Kemi Seba de Gangster Panafricain? »

L’analyse du politologue français Stéphane François sur le profil et les luttes de Séba avance même que Kémi Seba a « renversé la pyramide raciale élaborée au XIXème siècle parce qu’il prône la supériorité de la race noire. » Pis Seba est classé comme quatrième grand prédicateur raciste dans le monde selon un classement effectué aux Etats-Unis.

Face à ses attaques, Kémi Seba a quitté définitivement la France en février 2011 pour aller s’établir au Sénégal et ce malgré l’interdiction de quitter le territoire du gouvernement français de l’époque. En septembre 2017, il a été expulsé du Sénégal pour avoir brûlé lors d’une conférence anti franc cfa un billet de cinq mille.

Il mène une lutte pour l’émancipation économique et politique de l’Afrique noir et c’est dans cette même veine que s’inscrit sa tournée africaine actuelle dénommée L’Afrique libre ou la mort du nom de son ouvrage destiné à cette même cause paru en juin 2018 et préfacé par six personnalités mondiales réputées à savoir le mauritanien Biram Dah Abeid, le russe Alexandre Douguine, le guadeloupéen Elie Domota, l’argentin Pedro Biscay, les béninois Ganiou Soglo et Djimon Hounsou et le français Nicolas Anelka.

A l’occasion de sa tournée, il compte conquérir la jeunesse africaine et la persuader à lutter contre l’autocratie des gouvernants africains terreau favorable de l’impérialisme blanc contemporain.

Pour rappel, après le lancement du coté de l’université d’Abomey Calavi de sa tournée ce samedi 04 août à 15H, Kemi Seba est attendu à Lomé au Togo le 08 août 2018 pour un meeting contre la FrançAfrique avant de poursuivre son périple ailleurs en Afrique et au Caraïbe.

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