Un risque de suspension des activités de la Fédération international de Football association, plane depuis ce mardi 14 août sur les Fédérations nigériane et Ghanéenne de Football, annonce RFI. Les autorités administratives de ces pays ont fait des interventions identifiées à une ingérence dont l’instance demande la levée.
Dans le cas du Nigeria, l’instance donne jusqu’au lundi 20 août aux autorités nigérianes pour rétablir Amaju Melvin Pinnick (officiellement élu le 30 septembre 2014) et son comité exécutif. Si rien n’est fait jusqu’à cette date, les différentes sélections nigérianes seront disqualifiées des compétitions de l’instance. Quant aux jeunes filles engagées dans le Mondila U20, l’équipe nigériane sera » « exceptionnellement » autorisée à poursuivre la compétition étant donné que le tournoi a débuté.« , a précisé l’instance, rapporte la RFI.
En ce qui concerne le Ghana, la Fifa somme les autorités ghanéennes d’interrompre la procédure visant à la dissolution de la Fédération ghanéenne (présidée par Kwesi Nyantakyi) à la suite des révélations (scandaleuses) d’une enquête journalistique. « La FIFA précise que sa commission d’éthique a ouvert une enquête à l’encontre de M. Nyantakyi qui a été provisoirement suspendu par cette même commission. « , fait savoir notre source. Alors l’instance demande aux autorités d’interrompre leur procédure judiciaire qu’elle qualifie d’ingérence avant le 27 août. Si non la Fédération ghanéenne de Football va connaître une sanction immédiate, rapporte la RFI.
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